Vélib’: "On ne peut pas améliorer le service vu qu'on doit réparer ce qui ne marche pas"

Journée cruciale pour Smovengo. Le patron de l’entreprise chargée de développer l’offre de Vélib', doit rencontrer aujourd’hui l’adjoint au transport à la mairie de Paris. La colère gronde alors que plusieurs groupes d’opposition demandent la rupture du contrat avec le nouvel opérateur.
Devant une station Vélib' à Paris, malgré tous ses efforts, Jean-Marc n'arrive pas à trouver de vélo disponible: "C’est de la déception par rapport au service rendu. On a un manque de communication qui est énorme, on n’arrive pas à savoir ce qui se passe précisément. Il y a du dégoût, de la colère. Le service a été cassé par manque de sérieux et de responsabilité sur le sujet", explique l'étudiant.
"Une accumulation de problèmes"
Pour expliquer les nombreux problèmes techniques, les salariés de Smovengo pointent du doigt l’entreprise assurant qu’elle n’a pas déployé de moyens techniques assez importants. Comme une cinquantaine de ses collègues, Reida membre de la CGT, est en grève: "C’est vraiment un grand gâchis" assure-t-il.
"C’est une accumulation de problèmes. On va avoir par exemple une station qui fonctionne aujourd’hui, qui ne fonctionnera pas demain. Si ça fonctionne j’aurai moins de travail, ce sera plus de la maintenance tandis que là on ne peut pas améliorer le service vu qu’on doit réparer certaines choses", explique-t-il.