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Société

Retraites: les syndicats maintiennent la pression dans la rue ce jeudi

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Des centaines de personnes manifestent contre la réforme des retraites, ce jeudi 26 décembre, entre gare de l'Est et Saint-Lazare, à Paris. L'objectif: montrer que les grévistes continuent d'occuper le terrain pendant les fêtes et maintenir la pression avant les futures négociations.

Une manifestation de soutien aux cheminots a rassemblé, ce jeudi 26 décembre, 200 à 300 personnes, à Paris, entre gare de l'Est et Saint-Lazare. Une Manifestation lancée par les grévistes RATP et SNCF qui ont proposé à l'ensemble des secteurs en grève de se joindre à eux.

Dans le cortège, des enseignants, des professionnels de santé, mais également beaucoup de gilets jaunes et des membres d'Extinction rébellion. Des politiques ont également fait le déplacement, comme le porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Olivier Besancenot.

"On est là pour gagner. Si la mobilisation s'enracine et qu'il y a de plus en plus de bordel au sommet de l'Etat, ça nous fait espérer qu'on va gagner", a réagi sur notre antenne le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste.

Pas de trêve pour les fêtes

"Je suis venue pour défendre les cheminots, qui donnent de la visibilité au peuple. On parle moins de la mobilisation avec les fêtes mais je n'ai pas le sentiment qu'il y ait un essoufflement", a déclaré lors du défilé Géraldine Doriath, infirmière dans un hôpital psychiatrique à Paris.

Organisée par la coordination francilienne des agents SNCF et RATP, sans leaders syndicaux, la manifestation de ce jeudi rassemblait des cheminots mais aussi des gilets jaunes. 

"Vous n'avez pas besoin de vos leaders" syndicaux, a déclaré Jérôme Rodrigues, figure du mouvement des gilets jaunes, au micro à la fin de la manifestation. "On ne porte pas la même chasuble, mais on se bat pour la même vie."

De nombreux représentants de différents secteurs de la RATP lui ont succédé, se félicitant du "dynamisme" de la manifestation, appelant à la convergence entre "le public et le privé, les gilets jaunes et les étudiants", et souhaitant au gouvernement "un bon grèveillon".

Sophie Motte avec AFP