Notre-Dame-des-Landes: dernier jour pour les zadistes souhaitant régulariser leur situation

Un fermier dans l'une des fermes de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes, le 17 janvier 2018. - LOIC VENANCE / AFP
Pas une minute de plus. La préfecture de Loire-Atlantique donne jusqu’à lundi minuit aux derniers occupants de la Zad pour remplir les dossiers individuels prévus afin de proposer des projets pour la zone. L’Etat envisage d’attribuer des baux précaires aux zadistes encore présents. Une quarantaine de dossiers ont déjà été déposés vendredi, portant notamment sur des dossiers de projets agricoles ou artisanaux nominatifs.
Répondant à la main tendue par Nicolas Hulot le ministre de la transition écologique qui avait appelé à "ne pas rentrer dans une spirale de confrontation de violence", les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes entendent occuper durablement l’espace et éviter de nouvelles expulsions.
Moins de 20% du terrain réservé
"Le problème n’est pas de donner des noms, on voulait un projet collectif. On a fait le geste qui était demandé par le gouvernement. Pour nous ce geste doit être entendu, que le dialogue reprenne, qu’on sorte du cycle infernal de la menace imminente de nouvelle expulsion. La balle est dans le camp du gouvernement", a assuré une porte-parole de la Zad à l’AFP.
De son côté le Premier ministre Edouard Philippe a répété à l’Assemblée nationale que "les occupants illégaux" qui ne régulariseraient pas leur situation en déposant des dossiers, devaient quitter les lieux car "force doit rester à la loi".
Sur les 1650 hectares du site, 270 doivent être attribué par l’Etat aux zadistes, soit moins de 20% de l'espace total.