"Le rendez-vous à ne pas louper": Sophie Binet appelle à faire grève et à manifester le 18 septembre

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet appelle à la grève et à la manifestation le 18 septembre. Pour elle, il s'agit d'un rendez-vous essentiel, "à ne pas louper"

La mobilisation du 18 septembre est "le rendez-vous à ne pas louper" d'après Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, qui s'est exprimée dans les colonnes de Ouest-France, ce vendredi 12 septembre.

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"Mettons-nous en grève et manifestons avec nos collègues", dit-elle. L'intersyndicale a, en effet, appelé à une grande journée de manifestations et de grève ce 18 septembre.

"L’intersyndicale porte des propositions. Nous voulons de l’argent pour les services publics, les hôpitaux, l’école et l’université. Nous voulons que le travail paye. Nous voulons une vraie politique industrielle", précise la secrétaire générale de la CGT.

Face à une situation politique et économique très instable, le mouvement pourrait être particulièrement suivi dans certains secteurs comme le ferroviaire, l'éducation nationale ou encore la fonction publique, entre autres.

"Abroger la réforme des retraites"

Selon une source policière à BFMTV, les manifestations du 18 septembre devraient ressembler à celles contre la réforme des retraites. La question de cette réforme sera d'ailleurs bien présente lors de cette mobilisation mais aussi lors d'un entretien prévu la semaine prochaine entre Sophie Binet et Sébastien Lecornu, le nouveau Premier ministre.

"Comme avec Michel Barnier et François Bayrou, je viendrai porter les revendications des travailleurs et des travailleuses. Pour retrouver la confiance des Français, la première chose à faire est d’abroger la réforme des retraites", dit-elle à Ouest-France.

"Des sacrifices, les Français n’arrêtent pas d’en faire. Avec quels résultats?", s'interroge-t-elle et conclut: "La dette explose, les fermetures d’usines se multiplient et notre balance commerciale est dans le rouge. Les travailleurs et les travailleuses veulent reprendre la main et mettre le budget sous surveillance sociale."

Astrid Bergere