Leonarda: on ne "franchit pas" la porte de l'école, estime Trierweiler

"L'école est un lieu d'intégration, elle n'est pas un lieu d'exclusion", a estimé Valérie Trierweiler. - -
"On ne franchit pas certaines frontières et la porte de l'école en est une". Valérie Trierweiler est montée au créneau vendredi à propos de l'affaire Leonarda, lors d'un déplacement à Angers.
François Hollande ne s'est toujours pas exprimé sur l'expulsion de cette collégienne kosovarde. Interrogée sur l'affaire, sa compagne n'a pas voulu s'exprimer "sur le fond de l'histoire".
"L'école est un lieu d'intégration, elle n'est pas un lieu d'exclusion", a aussitôt ajouté Valérie Trierweiler. "L'école est là pour offrir l'égalité des chances", a estimé la Première Dame. "Elle n'est pas là pour exclure. Encore moins quand on juge des parents et pas des enfants".
Leonarda, "pas responsable" des actes de son père
Les aveux du père de famille ont provoqué un coup de théâtre jeudi. Reshat Dibrani avait demandé un droit d'asile pour lui et sa famille en affirmant aux autorités qu'ils venaient tous du Kosovo. En réalité, sa femme et ses enfants seraient nés en Italie, selon ses dernières déclarations.
Selon la compagne du président, la jeune collégienne "n'est pas responsable ce que son père à pu faire".
Les conclusions de l'enquête sur les circonstances de l'interpellation de Leonarda Dibrani, à l'origine d'une vaste polémique, doivent être remises "dans la soirée" au gouvernement.
Si la procédure met à jour des fautes, la circulaire Valls de 2012 sur la régularisation des sans-papiers pourrait être précisée afin de "sanctuariser l'école et le temps de la vie scolaire", a précisé l'Elysée.