BFMTV
Société

Le Petit Paumé épinglé pour d'autres critiques polémiques

Le Petit Paumé est la cible de nombreuses critiques pour plusieurs dérapages.

Le Petit Paumé est la cible de nombreuses critiques pour plusieurs dérapages. - BFM Lyon

Déjà épinglé pour une critique aux propos racistes sur un établissement de la Guillotière à Lyon, des internautes ont soulevé le cas de plusieurs critiques jugées problématiques.

Et si ce n'était pas un cas isolé? Déjà mis en cause pour les propos jugés racistes d'une critique sur un bar de Lyon, les auteurs du Petit Paumé sont à nouveau pointé du doigt pour d'autres critiques publiées dans la même édition 2020 du guide. 

D'autres dérapages

Sur Twitter, plusieurs internautes ont publié d'autres passages polémiques sur des bars et restaurants lyonnais. 

"Enfin un Emirat où la Sharia n'est pas appliquée, chicha au goût beurette de kalité. Ces princesses égyptiennes ont un de ces paniers à crotte !", peut-on ainsi lire à propos d'un bar. Ou encore dans la critique d'un restaurant: "des Bo Bun aussi explosifs que les bombes qui tombaient sur Hanoï". 

La critique d'un pub du 5e arrondissement fait également réagir: "En même temps, l'Irlande et l'Angleterre, c'est un peu le même délire : des roux qui mangent des fish and chips aromatisés à la bière et sortent en titubant à 21h en pleine semaine", commente l'auteur. 

Une référence à Anders Breivik en 2018

L'ancien footballeur lyonnais Sydney Govou s'est lui emporté contre le guide en postant la photo d'une critique sur le chef lyonnais Grégory Cuilleron, conclue par une phrase douteuse: "Comme quoi on peut être manchot sans avoir à faire la manche dans le métro". 

Dans un communiqué publié dimanche soir, l'équipe du Petit Paumé, composé d'étudiants de l'école de commerce EM Lyon, ont présenté leurs excuses évoquant "une maladresse". Ils se sont engagés à retirer des supports numériques toutes les publications jugées problématiques. La direction de l'école a par ailleurs fait savoir que les étudiants concernés seront "très bientôt" convoqué en conseil de discipline.

Ce n'est pas la première fois que le Petit Paumé provoque de vives réactions pour des textes polémiques. En 2018, une référence au tueur de masse Anders Breivik avait choqué de nombreux lecteurs. "J'aime bien les îles, il n'y a pas moyen de fuir", pouvait-on lire dans un passage faisant allusion aux attentats de Norvège en 2011 sur l'île d'Utoya. En 2011, Le Petit Paumé avait également été condamné pour diffamation après avoir décerné à un restaurant le titre de "plus grosse chiasse de l'année après un repas".

Benjamin Rieth