Désinfecter les courses, applaudir à 20h... Ces 10 choses qu'on faisait pendant le confinement (et qu'on ne fait plus)

Une femme rentre chez elle avec des bouteilles d'eau et du papier hygiénique, à Nantes, le 17 mars 2020, alors qu'un strict confinement est entré en vigueur pour stopper la propagation du Covid-19. - Sebastien SALOM-GOMIS / AFP
Il y a cinq ans jour pour jour, le 17 mars 2020, nous étions tous appelés à rester chez nous pour ralentir la progression du Covid-19 en France. Ce premier confinement durera près de deux mois, jusqu'au 11 mai. Ensuite, la mesure sanitaire a été remise en place à l'automne puis en avril 2021.
Il a donc fallu s'adapter. Et quand on y repense, tous les Français ont adopté des pratiques et des habitudes qui peuvent aujourd'hui nous faire sourire et nous paraître bien lointaines.
• Se faire des attestations pour sortir
D'abord, le premier objectif du confinement était de limiter autant que possible les déplacements de personnes. Conséquence: il était interdit de sortir. Il fallait s'auto-autoriser sur une attestation à sortir une heure, dans un rayon d'un kilomètre autour de chez soi.
Les seuls motifs de sortie étaient ainsi d'aller travailler ou d'effectuer un déplacement professionnel, faire ses courses, se déplacer pour raison de santé, pour raison d'urgence familiale, pour la garde d'enfant, pour une activité physique individuelle (à proximité du domicile) ou pour sortir un animal de compagnie.
• Découvrir des nouvelles activités
L'activité physique a été l'un des sujets majeurs du confinement. De nombreuses personnes se sont, par exemple, découvert une passion course à pied juste pour prendre l'air.
C'est vrai que pour beaucoup, il fallait trouver à s'occuper. Faire du pain, se lancer dans de nouvelles recettes, se remettre au tricot ou encore lire l'intégrale de Marcel Proust... Les Français confinés se sont essayés à de nombreuses activités diverses et variées.
• Laver ses courses et les laisser dehors
Autre épreuve du confinement: les courses. Surtout durant les premiers jours, les courses constituaient souvent la seule sortie de nombreuses personnes, et elles pouvaient faire peur dans un contexte de méconnaissance du virus du Covid-19.
Pour plus de sécurité, certains s'équipaient et portaient des gants en plastique au supermarché. Une fois de retour à la maison, certains choisissaient de laisser les courses à la porte ou encore de désinfecter les emballages des produits. Les autorités sanitaires avaient été obligées de rappeler de ne pas laver les fruits et les légumes avec de la javel ou du détergent.
• Se coudre des masques
Au début de la pandémie, pour sortir, notamment pour les courses, les Français n'avaient pas de masque pour se protéger et protéger les autres. Il y avait même des débats sur l'efficacité d'un tel objet. Alors, certains Français ont ressorti leur vieille machine à coudre et ont tenté de fabriquer leurs propres masques, notamment grâce à des vidéos tutoriels partagées sur les réseaux sociaux.
• Applaudir à 20 heures
La période du confinement pouvait être particulièrement stressante et angoissante. Si la plupart des gens étaient cloîtrés chez eux à regarder les tristes informations concernant la pandémie, d'autres devaient tout de même se rendre au travail. C'est notamment le cas des soignants. Pour remercier ces professionnels de santé, de nombreuses personnes avaient pris l'habitude d'applaudir aux fenêtres chaque soir à 20 heures précises. Un phénomène qui a eu lieu dans plusieurs pays du monde.
• Les apéros virtuels
Lorsque l'on est obligé de rester chez soi nuit et jour, ce qui manque particulièrement, c'est le lien social. Pour le conserver, les Français pouvaient appeler leurs proches ou leur écrire sur les réseaux sociaux. Une pratique s'est rapidement développée: celle des apéros virtuels (appelés parfois apéro-zoom ou skypéro).
• Visiter des musées... en ligne
Les outils numériques auront effectivement été bien utiles. Pour passer le temps ou pour combler des pratiques que l'on ne pouvait plus faire, beaucoup ont profité des offres en ligne pour visiter des musées ou d'autres lieux culturels.
De nombreuses collections étaient, en effet, accessibles en ligne, et on pouvait même visiter, par exemple, le château de Versailles directement depuis son ordinateur. Selon le ministère de la Culture, le Louvre a attiré 8,4 millions de visiteurs virtuels entre le 12 mars et le 21 avril.
• Se passionner pour des jeux et des émissions télé
Les Français confinés se sont également pris de passion pour nombre d'émissions, de jeux vidéo ou de série. Ainsi, les saisons de Koh-Lanta ou Top Chef diffusées à ce moment-là ont rencontré un important succès d'audience et ont été largement commentées sur les réseaux sociaux.
Autre star du confinement: le jeu Animal Crossing, sorti en France le 20 mars 2020, qui est un jeu calme et doux et donc... plutôt réconfortant pour la période. Il y est également possible d'échanger avec d'autres joueurs et de faire venir des amis virtuellement sur votre "île"... une manière donc de créer un peu de lien.
• Faire ce qu'on ferait dehors... dedans
Lorsque l'on est coincé chez soi, beaucoup de nos activités quotidiennes disparaissent. Alors que les clubs de sport et les salles de fitness étaient fermés, les Français ont cherché à s'adapter en s'exerçant devant des vidéos de sport en ligne ou en faisant quelques pompes sur le parking devant chez eux.
Beaucoup s'en souviennent: il faisait très beau en France métropolitaine durant le premier confinement au printemps 2020. Pour ne pas en manquer une miette, il s'agissait d'organiser des séances de bronzage directement par sa fenêtre.
• Se couper les cheveux en famille
S'il y a un commerce fermé qui a particulièrement manqué durant cette drôle de période, ce sont les salons de coiffure. En près de deux mois, les cheveux ont eu le temps de pousser et il était temps de mettre à contribution les gens qui vivaient sous le même toit. De nombreuses personnes se sont donc improvisées coiffeur en regardant des tutos.
D'autres, à l'inverse, ont choisi d'entreprendre ce qu'on appelle une "cure de sébum". L'objectif: ne plus se laver les cheveux pendant un mois au minimum afin d’embellir sa chevelure et de réguler la sécrétion de sébum. D'ordinaire, ce défi est difficile à relever mais le confinement représentait une occasion idéale pour se lancer.