Attentat de Nice: le préfet nie tout "mensonge" des autorités

- - Valery Hache - AFP
Le préfet des Alpes-Maritimes a répondu à la polémique née du dispositif de sécurité qui encadrait la promenade des Anglais lors de l'attentat de Nice. A cette occasion, il a livré plus de détails sur le dispositif policier mis en place le soir de la tuerie. Selon le préfet, deux points de contrôle ont été installés: l'un à l'entrée de la promenade (Gambetta), l'autre un peu plus loin, au début de la zone de festivités (Meyerbeer).
La police nationale a stoppé le camion
"En amont au point Gambetta, il y avait un point de déviation de la circulation et de contrôle visuel tenu à partir de 21h par la police municipale", a-t-il détaillé.
"Ce point a été franchi par le camion en empruntant le trottoir", a ajouté Adolphe Colrat, reprenant des explications déjà avancées par Bernard Cazeneuve dans un communiqué publié dans la nuit: "environ 400 mètres plus loin, ce sont bien trois des six policiers nationaux à ce point qui sont intervenus, contribuant à la neutralisation du camion en moins de deux minutes".
Pas de "mensonge"
"Y a-t-il eu mensonge des autorités, comme l'affirme Libération ce matin? Non, à aucun moment", a poursuivi M. Colrat, assurant que le ministre de l'Intérieur avait demandé, dès sa venue dans la nuit du 14 au 15 juillet à Nice, que rien ne soit "caché ou déformé".
Une seule voiture de police municipale barrait l'entrée de la zone piétonne de la Promenade des Anglais, où est arrivé le camion utilisé pour l'attentat du 14 juillet à Nice, affirme jeudi Libération, une information qualifiée de "contre-vérité" par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a néanmoins annoncé avoir ordonné une enquête administrative.