Attaque à la préfecture de police de Paris: comment va se dérouler l'hommage aux victimes?

La cérémonie d'hommage aux victimes de l'attaque à la préfecture de police de Paris, le 8 octobre 2019. - BFMTV
Emmanuel Macron rendra hommage ce mardi aux quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris tués par leur collègue radicalisé, une attaque sans précédent qui continue de susciter questions et critiques contre le ministre de l'Intérieur.
Un discours d'Emmanuel Macron
La cérémonie à la mémoire des victimes débutera à 10h40. Le chef de l'Etat, accompagné du Premier ministre Edouard Philippe et des ministres de la Justice Nicole Belloubet et des Armées Florence Parly, prononcera un discours à 11 heures dans la cour de la préfecture, où a été abattu Mickaël Harpon, employé comme informaticien à la préfecture.
Auparavant, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner remettra la Légion d'honneur, à titre posthume, aux quatre victimes. Le policier stagiaire qui a tué l'assaillant de 45 ans sera également décoré mais à une date ultérieure.
À l'issue de la cérémonie, à 11h40, Emmanuel Macron s'entretiendra à huis clos avec les familles des victimes à la préfecture de police.
Une messe dans le 1er arrondissement de Paris
Une messe aura ensuite lieu à 13 heures en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, dans le 1er arrondissement de Paris. Comme l'explique le Père Denis Chautard à La Croix, cette cérémonie était prévue avant le drame:
"Nous avions prévu une messe (...) pour les familles de policiers (qui se sont suicidés), dont nous avons modifié l'intention pour la faire coller aux événements afin d'apporter notre soutien aux autorités et au personnel de la préfecture de police", détaille-t-il.
Cet hommage solennel n'offrira qu'un court répit à Christophe Castaner, auditionné à huis clos avant la cérémonie par la délégation parlementaire au renseignement puis dans l'après-midi par la commission des lois de l'Assemblée nationale, cette fois devant la presse. La commission des lois du Sénat l'interrogera jeudi.
"Notre mission de contrôle de l'action du gouvernement vise à déterminer ce qui n'a pas fonctionné, quels sont les dysfonctionnements qui ont malheureusement permis une telle tragédie", a précisé lundi sur BFMTV le sénateur Christian Cambon, président de la délégation parlementaire au renseignement.