Vaccin anti-Covid: Pfizer et BioNTech préparent une version en poudre pour faciliter sa conservation

La version initiale de leur vaccin doit être conservée à -80°C, ce qui représente une difficulté majeure pour le transporter. Une nouvelle version en poudre pourrait résoudre le problème.

C'est un détail logistique non négligeable. En l'état actuel, le vaccin contre le Covid-19 conçu par les laboratoires Pfizer et BioNTech doit être conservé à une température de -80°C, ce qui représente une difficulté majeure pour le transporter. Pour contrer cet obstacle, le binôme a fait savoir qu'il planchait sur une nouvelle version du sérum, cette fois-ci sous forme de poudre.

"Nous réfléchissons à plusieurs possibilités pour les vaccins de nouvelle génération", a affirmé Mikael Dolsten, le directeur scientifique de Pfizer, à Business Insider. "Pour le Covid-19, je pense que nous lancerons l'année prochaine un vaccin sous forme de poudre."

Ce conditionnement permettrait de régler la difficulté liée à la conservation du vaccin et de limiter le coût de stockage - prévu dans des réfrigérateurs spécialisés. Cela se répercuterait alors sur son prix, rendant le remède plus accessible aux pays les plus pauvres.

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Accessible dès le mois de décembre?

Le laboratoire américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont demandé vendredi à l'Agence américaine des médicaments (FDA) d'autoriser leur vaccin. La demande était attendue depuis plusieurs jours, après la publication des résultats de l'essai clinique mené depuis juillet sur 44.000 volontaires dans de multiples pays, et selon lesquels le sérum serait efficace à 95% pour prévenir le Covid-19, sans effets secondaires graves.

La décision d'autoriser ou non le vaccin reviendra ensuite aux scientifiques de la FDA, et pourrait intervenir dès la première quinzaine de décembre. L'Europe pourrait suivre lors de la seconde quinzaine, selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Un autre vaccin conçu par Moderna, à l'efficacité proche selon les résultats annoncés par la société américaine, est sur les talons de Pfizer.

Ambre Lepoivre Journaliste BFMTV