"La décrue a commencé": Arnaud Fontanet optimiste sur l'évolution de la situation sanitaire

L'épidémiologiste assure toutefois que "le processus d'émergence des variants va continuer d'exister", sans pouvoir prévoir la dangerosité de ceux-ci.

Est-on sur le point d'en finir avec Omicron? Invité ce lundi matin sur France Inter, l'épidémiologiste à l'Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique Arnaud Fontanet a assuré que "le scénario du pire s'éloigne" et que "la décrue a commencé."

"Le pic des infections a été passé ces jours-ci au moins en Île-de-France, ce sera un petit peu plus tard dans les autres régions. Les admissions à l'hôpital devraient augmenter dans les prochains jours puis atteindre un pic dans la semaine qui vient. En revanche, les patients vont rester à l’hôpital, on peut s’attendre à ce qu’ils restent très sollicités tout le courant février. Mais on a le sentiment que le pic est en train de passer devant nos yeux", a-t-il précisé.

Quels nouveaux variants?

En ce qui concerne le futur de la pandémie dans le pays, le scientifique s'est voulu plus prudent. Pour lui, "le processus d'émergence des variants va continuer d'exister."

"Si vous avez un variant qui émerge, qui est capable d'échappement immunitaire et qui est capable d'une contagiosité extrême, on peut se retrouver avec une nouvelle vague", a rappelé Arnaud Fontanet.

"Si on a la chance avec Omicron d’avoir un variant peu sévère, on aura des vagues qui vont affecter les hospitalisations mais pas les réanimations. Si malheureusement le prochain variant, qui échappe beaucoup, qui est très contagieux et est plus sévère, ce sera plus difficile", a-t-il ajouté.

En guise de conclusion, Arnaud Fontanet rappelle que "la bonne nouvelle dans tout ça, c’est qu’à chaque vague on rajoute une couche d’immunité naturelle et vaccinale, elle dure dans la protection contre les formes graves" .

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV