BFMTV
Santé
en direct

Pass vaccinal: des centaines d'amendements doivent encore être examinés par les députés

Pass vaccinal: des centaines d'amendements doivent encore être examinés par les députés

Jean Castex à l'Assemblée nationale, le 5 janvier 2022 à Paris

L'examen du projet de loi sur le pass vaccinal a de nouveau été suspendu après les propos polémiques d'Emmanuel Macron, qui déclare au Parisien vouloir "emmerder" les non-vaccinés. Face à la flambée d'Omicron, le président réunit ce mercredi un nouveau Conseil de défense sanitaire.

Ce direct est terminé

Ce direct consacrée à la situation sanitaire et à l'examen du projet de loi portant sur le pass vaccinal est terminé. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.

Indignation au Canada après une fête d'influenceurs dans un avion

Un groupe de jeunes influenceurs, ayant fait la fête dans un avion à destination du Mexique, a suscité l'indignation au Canada et jusqu'au sein du gouvernement, amenant Justin Trudeau à évoquer mercredi des "Ostrogoths en vacances".

Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et largement partagées, on voit de nombreux jeunes passagers regroupés dans l'avion sans masque ni distanciation physique, en train de boire, chanter et danser sous la musique diffusée par hauts-parleurs.

Le Premier ministre Justin Trudeau a évoqué mercredi une attitude "inacceptable", surtout au moment où le pays enregistre des records de cas de Covid-19 et où plusieurs provinces sont de nouveau soumises à des mesures contraignantes - écoles et lieux publics fermés, rassemblements privés interdits...

"Quand une gang de sans-dessein (une bande d'idiots, ndlr) décide de partir comme des Ostrogoths en vacances, c'est extrêmement frustrant, démoralisant", a affirmé le Premier ministre canadien lors d'une conférence de presse.

Pass vaccinal: les députés tentent d'accélérer l'examen du projet de loi

Nouveau changement de programme au palais Bourbon après une énième suspension de séance: les députés ont décidé d'accélérer l'examen du texte, la France insoumise s'étant engagé à passer moins de temps sur ses amendements.

Un point sera fait à 1h30 du matin par la présidence de l'Assemblée pour voir l'avancée des débats. Si les députés ont examiné suffisamment d'amendements, ils voteront le texte cette nuit. Sinon, ils siégeront jeudi en fin d'après-midi.

Pass vaccinal: plusieurs centaines d'amendements doivent encore être examinés à l'Assemblée nationale

Les débats autour du projet de loi relatif notamment à l'instauration du pass vaccinal se poursuivent au palais Bourbon et doivent durer jusqu'à minuit trente cette nuit.

Le texte ne sera toutefois pas voté ce soir, plusieurs centaines d'amendements restant à être examinés par les députés.

Deux possibilités s'offrent pour les parlementaires de la chambre basse pour cette fin de semaine: soit de siéger jeudi soir à 21h30 - scénario le plus probable - soit une séance vendredi matin à compter de 9h.

L'examen du texte au Sénat, lui, ne pourra se faire qu'à compter de la semaine prochaine.

Covid-19: l'Italie rend la vaccination obligatoire pour les plus de 50 ans

Le gouvernement italien a adopté un décret rendant la vaccination contre le Covid-19 obligatoire pour les plus de 50 ans, a annoncé l'agence de presse italienne ANSA.

"Le Conseil des ministres a donné son feu vert à l'unanimité au nouveau décret-loi Covid qui instaure l'obligation de vaccination pour les plus de 50 ans", écrit l'agence.

Pass vaccinal: l'examen du texte au Sénat reporté à la semaine prochaine

L'examen au Sénat du texte instituant le pass vaccinal, enlisé depuis lundi à l'Assemblée nationale, a été reporté à la semaine prochaine, hypothéquant une entrée en vigueur de la loi au 15 janvier.

Selon les conclusions de la conférence des présidents, réunie ce mercredi en fin d'après-midi autour du président Gérard Larcher (LR), le projet de loi sera examiné en commission lundi après-midi.

Son examen dans l'hémicycle, qui aurait dû commencer ce jeudi, est désormais prévu à partir de mardi après-midi et jusqu'à mercredi soir.

Covid-19: Blanquer annonce que 7% des enseignants manquent à l'appel

Environ 7% des enseignants sont actuellement absents dans les établissements scolaires, en raison de l'épidémie de Covid-19. Les arrêts maladie, cas contact ou gardes d'enfant sont en cause.

Le pic d'absences "ne devrait pas dépasser normalement 15%", a assuré le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer devant le Sénat.

Le pass vaccinal va "désorganiser complètement l'économie" dans les territoires d'outre-mer, interpelle un élu LaREM de la Réunion

David Lorion, député LaREM de La Réunion, a interpellé le ministre de la Santé dans l'hémicyle, sur la façon d'appliquer le pass vaccinal dans les territoires d'outre-mer, où les taux de vaccination sont très faibles: en-dessous de 50%.

"Le projet de pass vaccinal ne peut être appliqué en l'état, ça va désorganiser complètement l'économie (...) comment ça va se passer quand la loi va être votée, dans les territoires des outre-mer ?" a-t-il interrogé.

"Ces marges de manœuvres sont renvoyées au dialogue entre les préfets et élus locaux", lui a répondu Olivier Véran.

"Le texte discuté n'impactera les 76,7% des Français de l'Hexagone vaccinés mais il étouffera la vie des 65,8% des Guadeloupéens non-vaccinés" fustigeait peu avant Olivier Serva député LaREM de Guadeloupe.

Covid-19: 332.252 cas positifs en 24 heures, un record

Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, 332.252 cas positifs ont été recensés en 24 heures. Il s'agit d'un nouveau record, avec 22% de plus que les 272.000 cas enregistrés mardi.

Désormais, la moyenne sur la semaine écoulée frôle les 200.000 cas par jour.

Covid-19: 20.688 patients hospitalisés, 3.695 en soins critique

20.688 patients sont hospitalisés à ce jour (+502), indique Santé Publique France. Parmi eux, 3.695 (+30) sont en soins critique, alors que quelque 335.000 nouvelles contaminations au Covid-19 devraient être enregistrées en France ce mercredi, un record, selon Olivier Véran.

En ce qui concerne les enfants, 295 jeunes âgés de 0 à 9 ans sont hospitalisés. 57 d'entre eux sont en soins critiques.

Covid-19: Véran annonce un "record" de vaccination ce mercredi

"Un record" de vaccination a été atteint ce mercredi, s'est félicité le ministre de la Santé à l'Assemblée, assurant "ne pas croire au hasard." Soit 66.000 primo-vaccinations. C'est un record depuis le 1er octobre.

"Si nous faisions cela pendant encore 70-75 jours, nous aurions une protection complète de la population contre les formes graves", a-t-il évalué.

Covid-19: le nombre de nouvelles contaminations doit atteindre 335.000 ce mercredi, selon Véran

Le nombre de nouvelles contaminations doit atteindre 335.000 ce mercredi, un nouveau record, a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran à l'Assemblée.

Les débats, toujours très perturbés, se poursuivent au sujet du projet de loi instaurant le pass vaccinal.

Castex justifie: "être responsable, être libre, ce n'est pas contaminer les autres"

Le Premier ministre est venu justifier les propos du Président dans l'hémycicle, en appelant à la "responsabilité" des citoyens.

"Les citoyens de la République doivent exercer leur responsabilité. Etre responsable, être libre, ce n'est pas contaminer impunément les autres", a-t-il lancé, dans une Assemblée très agitée.
Les huées redoublent lorsque Jean Castex prend à témoin les services hospitaliers. "Ce n'est pas surcharger nos services de soins qui sont déjà soumis à rude épreuve", a-t-il argumenté.

Et de conclure, "je suis sûr que vous partagez dans l'immense majorité cette conception des choses qui est, Mesdames et Messieurs, une conception de bon sens", alors que 90% des Français ont reçu au moins une dose vaccinale.

Castex: "ce n'est insulter personne" de reconnaître qu'il y a une "difficulté" avec les non-vaccinés

"Il y a une difficulté avec ceux de nos concitoyens qui refusent de se faire vacciner", a pointé le Premier ministre, sous les applaudissements de la majorité, et les huées de l'opposition.

"Ce n'est insulter personne, c'est la réalité qu'a voulu rappeler le président de la République" a-t-il ajouté, en référence aux propos d'Emmanuel Macron.

Castex demande à l'Assemblée de "débattre dans des délais rapides"

Longuement attendu à l'Assemblée nationale, Jean Castex est arrivé dans l'hémicycle. Il s'est empressé de demander aux députés de "débattre dans des délais rapides", après de nuits de suspension.

Le Premier ministre a défendu un texte "qui s'inscrit dans la cohérence de l'action publique qui nous a permis de faire face à la pandémie avec une certaine efficacité."

Jean Castex maintient le cap: "le vaccin est et demeure la première arme"

Jean Castex a répondu à l'écologiste Guillaume Gontard, sur la stratégie vaccinale appliquée par le gouvernement, lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat.

Le Premier ministre a indiqué que la France affronte une "nouvelle vague de cette crise dont nous savons que le vaccin est et demeure la première arme (…) la réalité c’est que la vaccination protège, qu’on a vingt fois plus de chances de se retrouver en soins critiques si on n'est pas vacciné."

La majorité garde le cap. "On va continuer avec ce texte de loi. À rester dans cette ligne pragmatique cohérente et équilibrée." Et de féliciter les Français, qui ont été "responsables depuis le début de cette crise en recourant massivement à la vaccination", selon lui.

Jean Castex: "Qui outrage la nation? Une infime minorité"

Lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat, Jean Castex, interrogé par le président du groupe LR Bruno Retailleau sur les propos d'Emmanuel Macron, répond qu'il y a une "difficulté avec les non-vaccinés".

"Nous avons une difficulté avec nos concitoyens qui ne sont pas vaccinés! Il y a une impérieuse nécessité de faire progresser la vaccination dans notre pays! Ce qu’a dit le président de la République je l’entends partout! Mais oui! Bien sur que oui! Vous le savez!", a lancé le Premier ministre.

"La politique du gouvernement est constante et cohérente. Qui outrage la nation? Qui fracture la nation? Qui conduit nos soignants à faire des choix? C’est une infime minorité! Être citoyen c’est avoir des devoirs!", a-t-il ajouté.

Jean Castex se rendra à l'Assemblée nationale ce mercredi

Selon des sources concordantes à BFMTV, le Premier ministre Jean Castex se rendra à l'Assemblée nationale ce mercredi, après la séance de questions au gouvernement au Sénat, comme le réclamaient les oppositions.

Attal accuse le RN et LFI d'avoir fait le choix de "bichonner les antivax"

Le porte-parole du gouvernement s'est désolé du retard pris dans les débats sur le projet de loi instaurant le pass vaccinal, suspendus deux soirs de suite à l'Assemblée.

"On avait prévu une entrée du pass au 15 janvier, on avait accéléré le calendrier pour cela", a-t-il indiqué. Avant de regretter: "il y a un choix d'obstruction pour fuir leur responsabilité, en tout cas, des Républicains, du Rasssemblement national et de la France insoumise, avec cette coalition qu'on a observé."

"Vous avez ceux qui ont fait le choix de cette logique électoraliste, en se disant qu'il y a peut-être des voix à y gagner, de bichonner les antivax", a-t-il pointé. Et de lister le Rassemblement national et la France insoumis. "C'est clair, c'est le cas depuis le début."

"Vous avez ceux qui ont du mal à savoir ce qu'ils veulent", a complété Attal, citant les LR et leurs incohérences. Et conclure, "pour les LR, il vaut mieux empêcher les enfants d'aller à l'école, que d'empêcher les non vaccinés d'aller au restaurant."

Le gouvernement "élargit la liste des motifs impérieux" pour les voyages entre la France et le Royaume-Uni

Le porte-parole du gouvernement a annoncé que l'exécutif a décidé d'"élargir la liste des motifs impérieux, notamment professionnels", pour les voyages entre la France et le Royaume-Uni.

Les restrictions pourraient être encore davantage allégées la semaine prochaine, selon Gabriel Attal, le très contagieux variant Omicron atteignant les deux pays de la même façon.

Attal annonce que "huit millions d'autotests seront distribués la semaine prochaine dans les pharmacies"

"Huit millions [d'autotests] seront distribués la semaine prochaine dans les pharmacies, y compris de marques chinoises", a affirmé le porte-parole du gouvernement.

Il a indiqué ne "pas nier" les difficultés liées aux enfants qui doivent se faire tester quatre fois s'ils sont cas-contact et le montrer à l'école.

"Le ministère de l’éducation nationale doit communiquer prochainement", a-t-il ajouté, sur la réponse à apporter aux parents qui ne parviennent pas à faire tester leurs enfants par manque de tests.

Et de préciser qu'à ce jour, "il y a trois millions d’autotests disponibles chez les pharmacies, un million dans la grande distribution."

"Qui emmerde la vie de qui aujourd'hui?" interroge Attal

Interrogé sur la volonté déclarée d'Emmanuel Macron d'"emmerder" les non-vaccinés, Gabriel Attal a choisi d'assumer. "Qui emmerde la vie de qui aujourd'hui?" a-t-il abondé.

Et de poursuivre: "ceux sont ceux qui s'opposent au vaccin." Evoquant les soignants, les restaurateurs, les personnes âgées, dont la vie a été particulièrement impactée par la crise sanitaire.

"Les propos du président de la république me semblent très en deçà de la colère d'une grande partie des Français", a-t-il ajouté.

"Nous allons continuer à assumer cette responsabilité", a-t-il dit. Et de citer le président :"on agit, on explique et on assume."

Attal évoque des "niveaux stratosphériques" de contaminations

Le porte-parole du gouvernement a rappelé, à l'issue d'un conseil de défense sanitaire et d'un Conseil des ministres, que mardi, 300.000 cas positifs ont été atteints sur la journée, évoquant un "niveau supersonic" de contagion.

Gabriel Attal a décrit des "niveaux stratosphériques" de contaminations dans plusieurs régions, notamment en Ile-de-France et en Corse.

Il s'est réjouit toutefois de données faisant état d'un variant Omicron "deux à trois fois moins sévère que Delta", qui devrait entraîner "moins de cas graves que nous le redoutions". "Le constat est clair, le vaccin a préservé des milliers de vie", a-t-il ajouté.

Il a évoqué un décret adopté ce matin en conseil des ministres déclare l'état d'urgence sanitaire dans plusieurs territoires d'outre-mer: en Guadeloupe, Guyane, à Mayotte, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

Attal souhaite "une année pleine de promesses et de succès" aux Français

"Nous avons une année pleines de défis", a affirmé Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, en conseil des ministres. Il a souhaité "une année pleine de promesses et de succès" aux Français.

"Nous avons une crise sanitaire que nous allons continuer à gérer", a insisté Gabriel Attal. Avant d'égrener des enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

"Depuis le 1e janvier, la contraception est gratuite pour les moins de 25 ans, les emballages plastiques des fruits et légumes son interdits (...) il y a une interdiction castration à vif des porcelets", s'est-il, entre autres, félicité.

Pass vaccinal: le gouvernement va-t-il recourir au 49-3?

Le sujet commence à monter au sein de l'exécutif et de la majorité: étant données les difficultés pour mener les débats sur le projet de loi sur le pass sanitaire au bout, le gouvernement va-t-il devoir recourir au 49-3?

Ce dispositif donne la possibilité au Premier ministre d'engager la responsabilité du gouvernement sur le vote d'un texte: il est considéré comme adopté si une motion de censure contre le gouvernement n'est pas déposée et votée par la suite.

"On regarde tout cela", confie un ministre à BFMTV. "Vu le contexte, on y va tout droit", estime pour sa part un cadre de la majorité.

"C'est compliqué vu la nature du texte", tempère un conseiller de l'exécutif. "Mais si l'opposition ne lâche pas, ça le légitime." "Ça va dépendre de ce que va faire la droite", abonde un député LaREM. "LR n’a pas d’intérêt à passer pour des irresponsables".

L'état d'urgence sanitaire décrété en Guadeloupe, Guyane, Mayotte, Saint-Martin et Saint-Barthélémy

L'état d'urgence sanitaire est décrété en Guadeloupe, Guyane, Mayotte, Saint-Martin et Saint-Barthélémy.

"Emmerder" les non-vaccinés: pour Mélenchon, "la vulgarité n'apporte rien"

Jean-Luc Mélenchon réplique à Emmanuel Macron. "La vulgarité n'apporte rien, il faut convaincre et non pas contraindre", a répondu le leader insoumis au président, qui dit vouloir "emmerder" les non-vaccinés.

Le candidat à la présidentielle appelle Jean Castex à venir s'exprimer devant l'Assemblée nationale, où le projet de loi sur le pass vaccinal est actuellement examiné. "Le Premier ministre doit (...) nous expliquer la stratégie de l'emmerdement", argue-t-il. "Dans ni'mporte quelle démocratie, le pouvoir exécutif doit s'expliquer devant le pouvoir parlementaire, c'est un minimum."

La discrète pique de Didier Raoult contre le vaccin anti-Covid

Dans un tweet posté ce mercredi, l'infectiologue Didier Raoult a subtilement critiqué le vaccin contre le Covid-19, comparant son efficacité à celle du vaccin contre le pneumocoque.

"N'oubliez pas de vous faire vacciner contre le pneumocoque, qui revient actuellement, qui donne des pneumonies mortelles. Ce vaccin, lui, marche pendant 10 ans", a conseillé le patron controversé de l'IHU.

Le vaccin contre le pneumocoque fait partie des 11 vaccins désormais obligatoires pour tous les nourrissons nés après le 1er janvier 2018. Son administration n'est en revanche pas considérée comme utile pour le public adulte non-vacciné par les autorités de santé.

Le Premier ministre australien menace Novak Djokovic d'expulsion s'il ne justifie pas sa dérogation

Le numéro 1 mondial de tennis Novak Djokovic est au coeur d'un imbroglio diplomatico-vaccinal en Australie. La raison: la dérogation qui lui a été accordée par les organisateurs de l'Open d'Australie, son statut vaccinal inconnu le privant en théorie de toute participation au tournoi.

Ce mercredi, le Premier ministre australien s'est invité dans le débat et a durci le ton à l'encontre de la star serbe qui n'a pas révélé les raisons avancées pour justifier cette dérogation.

"Nous attendons sa présentation et qu'il nous fournisse des preuves pour soutenir" cette dérogation, a déclaré Scott Morrison lors d'une conférence de presse. "Si ces preuves sont insuffisantes, alors il ne sera pas traité différemment de qui que ce soit d'autre, et il retournera chez lui par le premier avion".

"Il n'y aura aucune règle spéciale pour Novak Djokovic. Pas la moindre", a-t-il martelé.

>> Les détails de l'affaire dans cet article

La quatrième dose multiplie par cinq les anticorps, selon les premiers résultats d'une étude israélienne

L'injection d'une quatrième dose du vaccin Pfizer multiplie par cinq les anticorps une semaine après l'injection, et protège contre les "complications graves" face au Covid-19, selon les premiers résultats d'une étude israélienne.

Menée à l'hôpital Sheba de Tel-Aviv sur 150 soignants, l'étude, qui doit se prolonger sur six mois, livre donc de premiers résultats encourageants sur la protection délivrée par une quatrième dose de vaccin.

"La quatrième dose est sûre, la quatrième dose fonctionne", a déclaré le Premier ministre israélien Naftali Bennet, qui s'est rendu mardi à l'hôpital Sheba.

A Chicago, fermeture des écoles après la mise en retrait des professeurs jugeant ne pas être assez protégés face au variant Omicron

Aux Etats-Unis, la ville de Chicago a décidé de fermer ce mercredi tous ses établissements scolaires publics, suite à la mise en retrait des professeurs.

Ces derniers s'estiment insuffisamment protégés par la ville, et demandaient, dans le cadre de la propagation du variant Omicron, soit le testage massif de tous les élèves, ou la mise en place de deux semaines de classes à distance.

"Personne n'a signé pour être un étudiant à distance à la dernière minute. [...] Nous ne pouvons pas mettre de côté les inconvénients de l'enseignement à la maison pour les parents seuls, devant aller au travail, et ne pouvant se permettre de rester à la maison", a réagi la maire Lori Lightfoot.

Éric Ciotti dénonce la "stratégie de rupture et de division" d'Emmanuel Macron

Éric Ciotti a tancé vertement les propos tenus par Emmanuel Macron au sujet des personnes non-vaccinées dans Le Parisien.

"C'est une stratégie électorale, qui est indigne d'un président de la République. C'est une stratégie de rupture et de division", a regretté le candidat défait du congrès des LR sur France Inter.

Après les propos d'Emmanuel Macron, Damien Abad dénonce une "forme de trumpisation"

Damien Abad est revenu ce matin sur les déclarations d'Emmanuel Macron sur les non-vaccinés dans Le Parisien.

"Il y a une forme de trumpisation dans les propos et le déclarations du président de la République", a regretté le patron des députés LR ce matin sur Sud Radio.

Le président du groupe de droite à l'Assemblée nationale a également appelé Jean Castex à prendre la parole dans l'hémicycle lors de la reprise des discussions sur le projet de loi pass vaccinal.

Pass vaccinal: Castex "ferait mieux d'engueuler sa majorité", avance Pécresse

Alors que Jean Castex a taxé les députés LR "d'irresponsables" après la suspension du projet de loi sur le pass vaccinal, Valérie Pécresse monte au créneau.

"Le Premier ministre ferait mieux d’engueuler sa majorité. (...) Si le texte n'est pas adopté, c'est parce nous avons un gouvernement qui n'arrive pas à rassembler sa propre majorité", a estimé la candidate à la présidentielle sur CNEWS.

"Emmerder les non-vaccinés": Pécresse se dit "indignée" par les propos de Macron

Valérie Pécresse a porté un regard sévère sur les propos tenus par Emmanuel Macron dans Le Parisien, appelant à "emmerder les non-vaccinés".

"J’ai été indignée par les propos du président de la République. (...). Il n’a pas dit que cela. Il dit aussi que les non-vaccinés ne sont pas des citoyens. Ce n’est pas à lui de trier les bons et les mauvais Français. Oui, il faut dire la vérité mais l'insulte n'est jamais la solution", a avancé la candidate LR à la présidentielle ce matin sur CNEWS.

Elle fait référence à la phrase suivante tenue par Emmanuel Macron dans le même entretien. "Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen", y juge le président.

"Emmerder les non-vaccinés": Macron dira "s'il le regrette", avance Philippe

Edouard Philippe a réagi ce matin sur France 2 aux propos d'Emmanuel Macron sur son souhait "d'emmerder les non-vaccinés" dans Le Parisien.

"Le président s'exprime parfois de façon soutenue, parfois de façon familière. Il y a un terme assez familier. Je crois que tout le monde a compris ce qu'il voulait entendre. C'est lui qui dira s'il le regrette", a expliqué l'ancien Premier ministre.

"On me reproche parfois d'avoir un expression publique nuancée. Je le revendique. On a le droit de douter, de mettre des nuances", a encore avancé l'ex-locataire de Matignon.

Édouard Philippe appelle à la vaccination obligatoire

Édouard Philippe a appelé ce matin à la vaccination obligatoire sur France 2.

"C'est une question difficile. Je comprends qu’on hésite. Au moment où on en est, je suis plutôt favorable à la vaccination obligatoire", a avancé l'ancien Premier ministre, en plein débat sur le pass vaccinal à l'Assemblée nationale.

A Rio, le carnaval de rue annulé à cause d'Omicron

Les autorités de Rio de Janeiro ont décidé mardi de suspendre les traditionnels défilés de rue massifs du prochain carnaval du fait de la progression du variant Omicron liée aux fêtes de fin d'année.

"Le carnaval de rue tel qu'il s'est déroulé jusqu'en 2020 (...) n'aura pas lieu en 2022", a déclaré le maire de Rio, Eduardo Paes, dans une émission en direct sur les réseaux sociaux.

Le défilé des écoles de samba dans le Sambodrome est pour l'instant maintenu, pour fin février.

"Emmerder les non-vaccinés": le candidat Macron entre en campagne

La phrase tenue par le président de la République permet à Emmanuel Macron d'enfiler le costume de candidat à la présidentielle à 96 jours du premier tour.

Au risque de nourrir à nouveau un procès en arrogance alors que le président avait esquissé un mea culpa lors de son entretien sur TF1 le 15 décembre.

On vous raconte ici cette stratégie de début de campagne.

Pass vaccinal: la Défenseure des droits Claire Hédon exprime ses "inquiétudes"

La Défenseure des droits Claire Hédon a exprimé mardi ses "inquiétudes" liées au projet de loi instaurant un pass vaccinal, se disant "particulièrement préoccupée" par l'effet du projet sur les mineurs.

"Les formes sévères affectant rarement les mineurs, l’argument consistant à justifier le passage du passe sanitaire au passe vaccinal par la nécessité d’alléger la pression sur le système hospitalier ne peut être valablement avancé pour ce qui les concerne", affirme-t-elle dans son avis.

Les députés ont d'ailleurs voté en faveur du déploiement du pass vaccinal à 16 ans et non 12 ans comme le souhaitait le gouvernement.

Retrouvez ici notre article qui résume les craintes de la Défenseure des droits.

Covid-19: 64 enfants en réanimation

Olivier Véran, le ministre de la Santé, a indiqué ce mardi soir devant les députés que le nombre d'enfants en réanimation était en forte hausse ces dernières semaines.

"Il y a ce soir 64 enfants hospitalisés en réanimation pédiatrique pour un covid grave. C'est deux fois plus que le maximum enregistré en novembre ou décembre avec 30 enfants un jour donné", a-t-il déclaré au cours du débat sur le projet de loi instaurant le pass vaccinal.

28 décès de mineurs ont été enregistrés depuis le début de la pandémie.

"Indigne", "consternant", "sidérant": les oppositions vent debout après les propos de Macron

Si le chef de l'Etat voulait provoquer, la mission est accomplie. Dans la foulée de la parution de son interview au Parisien, dans laquelle il confie vouloir "emmerder" les non-vaccinés, les leaders des oppositions se sont indignés de l'expression présidentielle débridée.

Un "aveu sidérant" pour Mélenchon, "indigne de sa fonction" pour Marine Le Pen, "un petit dictateur" pour Nadine Morano: les réactions sont nombreuses et offensives.

>> Tous les détails dans cet article

Nouveau Conseil de défense sanitaire au menu de l'exécutif

Ce mercredi matin, Emmanuel Macron réunit à l'Elysée un nouveu Conseil de défense sanitaire, au lendemain d'un nouveau record de contaminations au Covid-19 en France.

Mais le chef de l'Etat a d'ores et déjà prévenu, dans son interview au Parisien, qu'il ne fallait pas attendre de nouvelles restrictions de ce Conseil.

"Les décisions ont été annoncées la semaine dernière, donc il faut les laisser vivre. On reste sur la direction qui est donnée en cette rentrée de prudence. Au fond, la ligne est simple: c’est vaccination, vaccination, vaccination, et passe vaccinal", a expliqué Emmanuel Macron aux lecteurs du quotidien qui l'interrogeaient.

Polémique après les propos d'Emmanuel Macron qui veut "emmerder" les non-vaccinés

Des propos explosifs. Dans une interview au Parisien publiée ce mardi, Emmanuel Macron assume le fait de vouloir "emmerder" les non-vaccinés, qu'il compte pour responsables de la situation sanitaire du pays.

"Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder", lâche le chef de l'Etat.

Des propos qui ont largement fait réagir les oppositions et qui ont débouché sur une nouvelle suspension de séance de l'examen du projet de loi sur le pass vaccinal.

Bonjour à tous !

Bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité de l'épidémie de Covid-19 de ce mercredi 5 janvier 2022.

François de La Taille