BFMTV
Santé
en direct

EN DIRECT - Covid-19: plus de 3 millions de doses de vaccin administrées en France

Une infirmière administrant le vaccin Pfizer/BioNTech à une collègue à Pessac le 8 janvier 2021.

Une infirmière administrant le vaccin Pfizer/BioNTech à une collègue à Pessac le 8 janvier 2021. - Mehdi Fedouch

La piste d'un confinement le week-end en Île-de-France est "sérieusement envisagée". La décision sera tranchée ce mercredi lors d'un nouveau Conseil de défense.

Le directeur de l'ARS Ile-de-France appelle les soignants à se faire vacciner

"J'appelle les soignants, mais cela vaut aussi pour les personnels des Ehpads" à se faire vacciner, déclare mardi soir dans l'émission C à Vous (France 5), Aurélien Rousseau, directeur de l'ARS Île-de-France.

"On a des taux de vaccination qui sont trop faibles avec le vaccin AstraZeneca, qui est un très bon vaccin", explique-t-il. "On doit pousser plus loin la vaccination des personnels (...) il faut que tous les soignants qui sont au front s'en saisisse pour se protéger et pour protéger les personnes fragiles dont ils prennent soin".

"Tenir quatre à six semaines": pour Catherine Hill, Emmanuel Macron "sort ça de son chapeau"

Interpellé lundi par un jeune homme qui lui demandait de "prolonger jusqu'à 19h le couvre-feu, parce que c'est dur", Emmanuel Macron lui a demandé, en souriant, de "tenir encore quelques semaines", avant de préciser, "quatre à six semaines".

"Il sort cela de son chapeau, cela veut dire 'continuez à tenir encore, et peut-être que dans quatre à six semaines ça ira mieux'. On n'en sait absolument rien en fait", déclare l'épidémiologiste Catherine Hill sur BFMTV. "On n'en sait rien en vérité, on ne sait pas du tout ce qu'il va se passer avec les variants".

Covax: nouvelles arrivées de vaccins en Afrique

Nigeria, Angola et République démocratique du Congo (RDC) ont à leur tour reçu mardi leurs premières doses de vaccins contre le Covid-19, financées par le dispositif Covax créé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) au bénéfice des pays les plus démunis.

Un vol transportant 3,94 millions de doses de vaccin britannique AstraZeneca/Oxford est arrivé peu avant midi à l'aéroport international Nnamdi Azikiwe d'Abuja, capitale du Nigéria, pays le plus peuplé d'Afrique avec 200 millions d'habitants.

Quelque 237 millions de doses Astrazeneca-Oxford, fabriquées en Corée du Sud et par le Serum Institute of India vont être livrées d'ici la fin mai dans 142 pays grâce à une opération logistique sans précédent. A cela viendront s'ajouter 1,2 million de doses du vaccin Pfizer-BioNTech, qui exige une chaîne du froid, à températures très basses.

Plus de 3 millions de doses de vaccin administrées en France

3,036.605 Français avaient reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 en France au 1er mars, selon les dernières données du ministère de la Santé. Au 28 février ils étaient 2,974.016.

Parmi eux, 1,639.282 personnes ont reçu une seconde dose.

301 morts dans les hôpitaux en 24 heures

25.263 patients sont actuellement à l'hôpital, 1705 personnes ont été admises dans les dernières 24 heures, selon le bilan de Santé Publique France ce mardi soir. 3586 patients sont actuellement en réanimation, 366 de plus depuis lundi soir.

117 morts ont été enregistrées en Ehpad depuis le dernier comptage ce vendredi, 301 décès dans les hôpitaux.

Toujours mardi soir, 22.857 cas supplémentaires ont été comptabilisés par Santé publique France.

Dunkerque: le taux d'incidence dépasse les 1000 pour 100.000 habitants

Le taux d'incidence a dépassé la barre des 1000 dans la communauté urbaine de Dunkerque, selon le dernier bilan de l'ARS Hauts-de-France ce mardi, relevé par plusieurs médias locaux. La zone affiche 1039 tests positifs pour 100.000 habitants - un chiffre calculé sur des données du 20 au 26 février.

Juste derrière, la Communauté de communes des Hauts de Flandre est à 899 pour 100.000 habitants.

L'Europe rendra sa décision sur le vaccin Johnson & Johnson la semaine prochaine

L'Agence européenne des médicaments (AEM) a annoncé mardi qu'elle se réunirait le 11 mars afin de décider si elle donne son feu vert au déploiement du vaccin Johnson & Johnson au sein de l'Union européenne.

"Le comité des médicaments à usage humain de l'EMA devrait donner sa recommandation pour le vaccin Covid-19 de Janssen le 11 mars" lors d'une réunion spéciale, a déclaré sur Twitter le régulateur européen, dont le siège est à Amsterdam.

Une première évacuation sanitaire de La Réunion vers la métropole d'ici la fin de semaine

La première évacuation sanitaire de quatre malades du coronavirus hospitalisés à la Réunion vers la métropole est prévue cette semaine, en raison de la saturation des hopitaux de l'île, a déclaré mardi la directrice de l'ARS, Martine Ladoucette.

"Le ministère de la Santé veut pouvoir organiser pour la première fois d'ici la fin de cette semaine une opération d'évacuation sanitaire sans précédent de La Réunion vers la Métropole", a-t-elle expliqué.

Sur l'île, "le taux d'occupation des services de réanimation est de 90%", selon la directrice.

En Moselle, la situation est "en voie d'amélioration"

La situation sanitaire en Moselle, fortement touchée par le Covid-19, est "en voie d'amélioration", a déclaré ce mardi le préfet, Laurent Touvet, alors que de nouvelles mesures imposées par Berlin pour franchir la frontière vers l'Allemagne sont entrées en vigueur.

"La situation est stabilisée à un niveau haut, avec quelques signes encourageants. Notre taux d'incidence (...) a connu un pic il y a une semaine à 315 pour 100.000 habitants et depuis une semaine, ce taux a baissé: il était (lundi) soir de 284", a indiqué Laurent Touvet lors d'une conférence de presse.

Il s'agit d'une "baisse lente mais continue", a-t-il souligné, évoquant une "situation en voie d'amélioration" dans le département, "même si ça n'est qu'un début et qu'il faut être très prudent dans l'interprétation de ces premiers signes".

La Moselle, qui a reçu 30.000 vaccins, a réalisé 80.000 injections (61.000 personnes ont reçu la première dose, 19.000 les deux), dont 37% des plus de 75 ans, a-t-il encore détaillé.

"On a une lumière au bout du tunnel avec la vaccination", estime Gabriel Attal

Face à la propagation de variants plus contagieux du Covid-19, Gabriel Attal a déclaré ce matin que "la pression (était) très forte aujourd'hui à l'hôpital", tout en estimant que la situation était "très difficile pour les Français" car cela "fait plusieurs mois que les Français vivent avec un couvre-feu puis un confinement puis de nouveau un couvre-feu".

"Pendant quatre à six semaines on va devoir encore passer par des phases de gros temps, de remous, difficiles. Ce qui est certain, c'est que la vaccination c'est un progrès majeur dans la lutte contre cette épidémie, a assuré le porte-parole du gouvernement au sortir d'une visite à l'hôpital Cochin. On commence à observer les tous premiers signes de l'impact de la vaccination sur certains publics particulièrement vulnérables, sur le nombre de foyers de contamination dans les Ehpads qui diminue, sur le taux d'incidence sur les personnes très âgées, les plus de 80 ans, qui semble commencer à diminuer."

"Ca va mieux aller en avril avec le vaccin. On a une lumière au bout du tunnel avec la vaccination qui va progressivement permettre de protéger les personnes les plus vulnérables de la maladie, et donc on l'espère au printemps alléger la pression sur l'hôpital et donc de pouvoir alléger un certain nombre de restrictions. Mais dans l'intervalle l'important c'est de continuer à tenir", a soutenu Gabriel Attal.

Un débat sans vote aura lieu entre le gouvernement et les députés le 24 mars

Un débat avec le gouvernement sur le "suivi de la crise sanitaire" se tiendra devant l'Assemblée nationale le 24 mars, sur fond de possible reconfinement ou nouveau tour de vis, a appris BFMTV mardi, confirmant une information de l'Agence France-Presse (AFP).

Ce débat, lors d'une semaine de contrôle de l'action du gouvernement, avait été proposé début février par le président de l'Assemblée Richard Ferrand (LaREM), à la suite de l'arrêt très critiqué d'une mission d'information parlementaire sur la gestion de la crise du Covid-19.

Pour Castex, "les semaines qui arrivent vont être difficiles"

Le Premier ministre Jean Castex a reconnu ce mardi matin lors d'une réunion de groupe avec les députés LaREM que "les semaines qui arrivent vont être difficiles".

"J'ai bon espoir qu'entre la météo et la vaccination on arrivera à sortir de cet entre deux d'ici quelques semaines", a toutefois ajouté le chef du gouvernement.

La HAS recommande que les pharmaciens puissent vacciner avec les vaccins à ARN messager

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande ce mardi matin que les pharmaciens aient l'autorisation de vacciner aussi bien avec le vaccin AstraZeneca qu'avec les vaccins à ARN messager Pfizer et Moderna.

Faire cours en extérieur: Blanquer "d'accord avec l'approche"

Jean-Michel Blanquer était l'invité de la matinale de France Inter. Le ministre de l'Education nationale s'est dit favorable à la proposition d'Anne Hidalgo de faire cours, quand cela est possible, en extérieur pour éviter la propagation du Covid-19.

"Je l’ai dit au printemps dernier, à la sortie du confinement, en m’inspirant de ce qu’il se passe au Danemark. Ce sont des choses que l’on peut dire même quand il n’y a pas de contamination. Faire cours dehors peut être très agréable et positif, encore faut-il que la météo le permette. Si elle parlait des beaux jours, on peut être d’accord avec cette approche."

"Inhumain", le confinement le week-end? Attal rétorque qu'il "n'y a rien de plus inhumain que le virus"

"Tout est sur la table", martèle encore une fois Gabriel Attal. Invité de CNews, le porte-parole du gouvernement a assuré que l'idée d'un reconfinement national n'était pas écartée:

"S’il devait y avoir une hausse exponentielle de l’épidémie évidemment qu’on devra prendre les mesures nécessaires, qui peuvent aller jusqu'au confinement, pour protéger les Français et l'hôpital", a-t-il expliqué. "Là tous nos efforts sont concentrés pour essayer d’éviter cette décision."

Quid d'un confinement local le week-end en Île-de-France, scénario jugé "inhumain" par Anne Hidalgo? "Évidemment que si on était amené à prendre un confinement le week-end, c'est très difficile pour les gens", a concédé Gabriel Attal. "On sait très bien que ce n'est pas anodin, mais il n'y a rien de plus inhumain que le virus."

Faire cours en extérieur? La proposition d'Anne Hidalgo est envisageable, selon certains syndicats

C'est l'une des propositions d'Anne Hidalgo pour endiguer la progression du virus à Paris: faire cours, quand cela est possible, en extérieur. Mais est-ce réaliste? "Avoir des lieux externes pour faire cours, si ça peut permettre de maintenir des élèves (en) classe et avec leurs enseignants, ça me paraît être une excellente idée", réagit auprès de BFMTV Ghislaine Morvan-Dubois, président de la FCPE Paris.

Certains syndicats ne sont pas hostiles à cette piste, à l'image du SNUipp-FSU Paris. "Enseigner la division à l'école élementaire, on peut très bien le faire en extérieur, mais tout ça, ça demande du temps pour réfléchir, pas forcément du matériel, mais de l'organisation", estime Élisabeth Kutas, secrétaire départementale du syndicat.

Certains professeurs émettent tout de même une réserve: n'est-ce pas dangereux de faire cours en extérieur à un moment où le plan Vigipirate est toujours au niveau alerte attentat?

La situation toujours jugée "tendue" dans les Alpes-Maritimes

C'est l'un des premiers territoires, avec la région de Dunkerque, où le confinement local le week-end a été expérimenté: la situation dans les hôpitaux reste "très tendue" dans les Alpes-Maritimes, a indiqué l'Agence régionale de santé (ARS) lundi.

Depuis janvier, près d'une vingtaine de malades du Covid-19 ont été transférés hors du département. "La semaine dernière il y a eu douze patients transférés, en Bretagne et sur Marseille. Ce sont douze qui s'ajoutent aux cinq de fin janvier", a indiqué lors d'un point presse le médecin délégué départemental de l'ARS, Romain Alexandre.

"La situation est très tendue, ça fait quinze jours qu'on a des assauts de plus en plus importants de patients à prendre et surtout, un flux continu de patient nécessitant des soins de réanimation", a indiqué la professeure Carole Ichai, cheffe du pôle anesthésie-réanimation-urgences au CHU de Nice.

Le taux d'occupation des lits de réanimation est "aux alentours de 95%" pour les lits dédiés aux patients atteints du Covid-19 dans le département. Des lits de réanimation pour les autres malades hospitalisés sont également "bien occupés, aux alentours de 90%".

Les morts et les admissions en réanimation en hausse ce lundi

379 malades du Covid-19 sont morts à l'hôpital en 24 heures selon les données de Santé publique France lundi, un chiffre en hausse, comme celui des malades admis en réanimation, qui est repassé au-dessus de la barre des 3500.

Avec 3544 personnes soignées dans ses services de réanimation, réservés aux cas les plus graves, dont 347 accueillis pendant les 24 dernières heures, le niveau d'occupation est similaire à celui de début décembre, à la sortie de la deuxième vague épidémique du coronavirus. Mais ce niveau reste éloigné du pic de la 2e vague de l'automne (4900) et, surtout, de la 1e vague au printemps (7000).

Le total des personnes hospitalisées atteint lui 25.430 lundi, en hausse par rapport à dimanche.

Le taux d'incidence dépasse les 320 en Île-de-France

La situation en Île-de-France nécessite-t-elle un confinement le week-end? Dans la région, le taux d'incidence - le nombre de cas confirmés sur les sept derniers jours pour 100.000 habitants - est désormais de 322, alors que l'ancien seuil "d'alerte maximale" était fixé à 250, et la tension hospitalière dépasse les 72%.

"On est sur une forte augmentation des admissions en réanimation et dont on ne voit absolument pas la moindre prévision de baisse", explique à BFMTV Djillali Annane, chef du service de réanimation à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). "On a au contraire tous les indicateurs qui incitent à penser que ça va s'accélérer".

"Si un confinement était instauré en Île-de-France, ça serait une bonne nouvelle", estime le spécialiste.

Un confinement le week-end "sérieusement envisagé" en Île-de-France

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. Va-t-on vers un confinement le week-end en Île-de-France? Ce scénario est "sérieusement envisagé", a appris BFMTV de plusieurs sources, dont l'une proche de l'exécutif. Et ce malgré l'opposition affichée par la maire de Paris Anne Hidalgo.

Si cette option pourrait être mise en place dès ce week-end, "rien n'est décidé" pour le moment, car la décision sera tranchée ce mercredi lors d'un nouveau Conseil de défense.

BFMTV