EN DIRECT - Olivier Véran: "il n'y a pas lieu d'alléger aujourd'hui les contraintes" en France
Plus de 3.513.000 doses de vaccin administrées en France
Depuis le début de la campagne de vaccination en France, 2.472.808 premières injections de vaccin (soit 3,7% de la population totale) et 1.040.773 deuxièmes injections ont été réalisées, selon le ministère de la Santé.
Au total, plus de 3.513.000 doses de vaccin ont donc été administrées en France depuis le début de la campagne.
22.501 nouveaux cas et 271 morts en 24h en France
22.501 nouveaux cas et 271 morts du Covid-19 ont été enregistrés en France en 24 heures, rapporte ce jeudi soir l'agence Reuters, citant les autorités sanitaires. Au total, 83.393 personnes sont mortes depuis le début de l'épidémie sur le territoire français.
Avec 25.762 personnes à l'hôpital à ce jour, le nombre de patients hospitalisés, lui, est en baisse, mais il s'élève désormais à 3394 en réanimation.
100.000 morts du Covid recensés en Afrique
100.000 morts du Covid-19 ont été officiellement enregistrés en Afrique depuis le début de la pandémie en décembre 2019, selon un comptage réalisé par l'AFP jeudi à 17h20 GMT à partir de bilans fournis par les autorités de santé.
Les 54 pays du continent totalisent 100.000 décès (pour 3.341.197 cas déclarés), un bilan nettement inférieur à l'Europe (818.912 décès), à l'Amérique latine et aux Caraïbes (649.006 décès) et aux Etats-Unis et au Canada (512.295 décès). L'Afrique du Sud concentre près de la moitié des décès du continent avec 48.478 morts recensés.
"Ce ne serait pas responsable" de rouvrir les lieux publics fermés
Olivier Véran juge qu'il ne serait pas "responsable" de rouvrir maintenant les lieux publics fermés en France, "car nous prendrions le risque de tout refermer dans deux semaines". "On aimerait pouvoir le faire", a-t-il toutefois affirmé.
"La situation sanitaire est plus qu'inquiétante à Mayotte"
Lors de sa conférence de presse, le ministre de la Santé a estimé que la situation sanitaire était "plus qu'inquiétante à Mayotte", "avec une épidémie qui n'est pas sous contrôle, c'est d'ailleurs pourquoi un confinement a été prononcé depuis maintenant deux semaines".
"Près de 30.000 médecins volontaires pour vacciner leurs patients"
Olivier Véran a annoncé que "près de 30.000 médecins généralistes se sont déjà portés volontaires pour vacciner leurs patients âgées de 50 à 64 ans" contre le Covid-19, "lorsqu'ils ont des comorbidités".
5000 personnes assises maximum pour les festivals d'été
Les festivals d'été pourront avoir lieu en 2021 malgré la pandémie de coronavirus, mais en respectant un protocole sanitaire strict. Le Syndicat des musiques actuelles annonce notamment ce jeudi à l'AFP qu'une jauge de 5000 personnes assises maximum sera mise en place.
Vaccination: "plus de 250.000 créneaux de rendez-vous alloués" depuis lundi
Le ministre Olivier Véran a assuré que "le rythme de la vaccination allait" encore progressivement augmenter en France, "à mesure que les livraisons de vaccin accélèrent". "Depuis lundi, plus de 250.000 créneaux de rendez-vous ont été alloués", a précisé Olivier Véran.
Olivier Véran se rendra à Nice samedi
Olivier Véran se rendra à Nice ce samedi, où la situation sanitaire est particulièrement préoccupante ces derniers jours.
36% des cas de Covid-19 en France sont dus au variant britannique
Sur le territoire français à ce jour, 36% des cas de Covid-19 sont dus au variant britannique et 5% aux autres variants, a fait savoir Olivier Véran.
La période d'isolement allongée à 10 jours
Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé, lors de sa conférence de presse ce jeudi, que la durée d'isolement allait être allongée de 7 à 10 jours pour les malades du Covid-19 à partir de lundi. Elle restera à 7 jours pour les cas contact.
"La durée de l'isolement de tous les patients dont un test diagnostic est positif passera à compter de lundi de 7 à 10 jours", a-t-il déclaré.
72% des cas dus au variant britannique à Dunkerque
"À Dunkerque et dans le département du Nord, le taux de variant britannique est à 72%", a déclaré le ministre de la Santé lors de son point hebdomadaire, et "l'incidence est en hausse régulière, elle est à 600 cas pour 100.000 habitants".
"Les semaines devant nous sont des semaines clés"
"Nous sommes parvenus à ne pas reconfiner le pays au mois de janvier", s'est ensuite félicité Olivier Véran, ajoutant que "les semaines devant nous sont des semaines clés". "Cette incertitude autour des variants doit nous inviter à la vigilance absolue".
"Le couvre-feu a eu un impact considérable sur le recul de la souche" initiale du virus
"Le couvre-feu a eu un impact considérable sur le recul de la souche historique" du Covid-19, a déclaré Vittoria Colizza, directrice de recherche à l'Inserm et spécialiste des maladies infectieuses, tout en présentant des graphiques de projections de l'évolution de l'épidémie sur le territoire.
"L'heure n'est pas encore au relâchement de nos efforts"
"L'heure n'est pas encore au relâchement de nos efforts, encore moins au relâchement de notre vigilance collective", a déclaré Olivier Véran lors de sa conférence de presse. "Nous ne sommes jamais vraiment sortis de la deuxième vague".
"Rien ne serait pire que de lever les contraintes au mauvais moment, trop tôt. Nous devons encore tenir ensemble, sortir de la zone de danger (...) la partie n'est pas encore gagnée", a-t-il poursuivi.
Olivier Véran fait le point sur la situation
Olivier Véran prend la parole depuis le ministère de la Santé afin de faire le traditionnel point hebdomadaire sur la situation épidémiologique en France.
L'espérance de vie aux Etats-Unis a chuté d'un an au premier semestre 2020
L'espérance de vie aux Etats-Unis a chuté d'un an au premier semestre 2020, au début des ravages de la pandémie de Covid-19, selon des chiffres préliminaires des autorités sanitaires américaines.
Les minorités ont été les plus frappées par cette baisse: les personnes noires ont perdu presque trois ans, les personnes hispaniques quasiment deux, ont indiqué jeudi les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
"Dans la première moitié de 2020, l'espérance de vie à la naissance pour toute la population américaine était de 77,8 ans, en baisse d'un an" par rapport à 2019, indique un rapport des CDC.
C'est le niveau le plus bas depuis 2006 pour toute la population, selon les autorités sanitaires.
Le Covid-19 dope les transactions et le nombre de clients sur CDiscount
CDiscount a franchi la barre des 10 millions de clients l'an dernier, porté par ses activités en croissance de place de marché et l'accélération du commerce en ligne sur fond de pandémie de Covid-19. Selon des données publiées jeudi par sa maison mère Cnova (groupe Casino), "plus de 10 millions de clients" ont été servis l'an dernier, soit une hausse de 12%.
Selon des estimations, la moitié des Sud-Africains seraient contaminés
La moitié des 59 millions de Sud-Africains ont potentiellement été contaminés par le Covid-19, selon deux études qui estiment que plusieurs milliers de décès dus au virus n'apparaissent pas dans les statistiques officielles.
Le pays africain officiellement le plus touché par le coronavirus, et qui a mené une vaste campagne de tests dès la première vague, a enregistré plus de 140.000 décès supplémentaires depuis mai 2020, selon le Conseil sud-africain de la recherche médicale.
La première assurance médicale privée du pays, Discovery, estime qu'environ 90% de ces décès sont imputables au Covid-19, soit 120.000 morts.
Le défenseur du Bayern Benjamin Pavard positif au Covid-19
Le défenseur français du Bayern Munich Benjamin Pavard a été contrôlé positif au Covid-19 et se trouve désormais en quarantaine, a indiqué le club allemand.
"Il va bien", a précisé le Bayern dans son très court communiqué concernant le latéral droit de 24 ans, qui manquera notamment sans doute le 8e de finale aller de Ligue des champions contre la Lazio à Rome, prévu le 23 février.
Le champion du monde est le quatrième cas positif au coronavirus du Bayern ces dernières semaines.
Un épidémiologiste estime que l'épidémie ne sera pas maîtrisée avant l'été 2022
L'épidémie du Covid-19 ne sera pas maîtrisée avant l'été 2022, a avancé ce jeudi l'épidémiologiste Didier Pittet, ajoutant toutefois que l'"on retournerait au théâtre" et que l'on retrouverait "d'autres activités sociales" avant cette échéance.
"C'est en été 2022 qu'on pourra réellement faire un véritable bilan de la situation et tout sera beaucoup plus facile", a déclaré sur France Inter le professeur Pittet, président de la mission indépendante nationale sur l'évaluation de la gestion de la crise Covid-19 en France.
Les deux prochains mois vont être délicats car "on est encore en hiver et on sait que les virus respiratoires aiment cette période", a-t-il dit. Il y aura "ensuite la campagne de vaccination" et on pourra faire "un premier bilan au début de l'été".
"Mais on va ensuite se propulser vers l'automne et il y aura certainement d'autres variants, peut-être qu'il faudra d'autres vaccins, il faudra encore pouvoir passer un automne qui ne sera pas un automne normal", a poursuivi l'épidémiologiste.
Les Français sont plutôt en accord avec sa vision. D'après un sondage Elabe pour BFMTV, seul 1 sur 3 (31%) pense qu’il retrouvera une vie normale en 2021. 30% tablent sur une embellie en 2022 et 17% pensent qu’ils retrouveront leur vie d’avant le virus après 2022.
Alain Fischer défend AstraZeneca, "un bon vaccin qui protège bien et qui est sûr"
Alain Fischer défend AstraZeneca face aux critiques autour des effets secondaires constatés chez certains patients, notamment jeunes.
"Le message principal c'est de dire que le vaccin AstraZeneca est un bon vaccin, qui protège bien et qui est sûr", a répondu le "monsieur vaccin" de l'exécutif ce matin sur Europe 1. "Il faut prendre quelques mesures de bon sens, étaler les dates de vaccination, prendre du paracétémol pour les jeunes. Il faut se vacciner, c'est très important pour tout le monde."
Angèle Consoli, nouvelle membre du Conseil scientifique, appelle "à réfléchir à comment aménager la vie culturelle et sociale avec le virus"
C'est l'un des nouveaux visages du Conseil scientifique. La pédopsychiatre Angèle Consoli appelle ce matin sur BFMTV à "réfléchir à comment aménager cette vie culturelle, cette vie sociale avec le virus"
"Il faut qu'on pense, qu'on soit inventifs, cratifs, qu'on propose des choses pour que les étudiants puissent quand un peu reprendre les cours, qu'on prévoit des sortis, qu'on réfléchisse à comment on peut aménager cette vie culturelle, cette vie sociale avec le virus", a-t-elle plaidé.
Angèle Consoli, qui travaille à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, appelle à "être vigilant" vis-à-vis des personnes vulnérables psychologiquement durant la pandémie, comme les personnes âgées, les enfants, les adolescents mais aussi les étudiants, sur lesquels elle a beaucoup insisté. "Les étudiants demandent à reprendre leurs cours normalement et à avoir quelques amis, rien de plus simple."
"Une casserole de lait sur le feu": la comparaison d'un membre du Conseil scientifique pour expliquer la situation sanitaire du moment en France
Faut-il accentuer les mesures ou, au contraire, les alléger? L'exécutif penche pour l'heure pour le statu quo, en tout cas jusqu'à la fin des vacances scolaires, sauf dégradation de l'épidémie. "Cette question là est avant tout politique", a estimé ce mercredi soir sur BFMTV le gériatre Olivier Guérin, nouveau membre du Conseil scientifique, avant de se lancer dans une comparaison pour expliquer la situation sanitaire du moment en France.
"Mon sentiment c'est qu'en ce moment on est avec la casserole de lait sur le feu, juste à un moment où on ne sait où on ne sait pas si ça va mousser ou déborder", a-t-il résumé. "À quelques degrés de plus ou de mois, ça va déborder ou le niveau va baisser."
"Le niveau des mesures actuelles semble tenir mais il ne faut pas grand chose, un ou deux degrés de plus, par exemple avec une pénétrance plus forte avec une augmentation de la proportion du variant anglais et de sa contagiosité, pour que ça mousse et ça déborde", a-t-il poursuivi. "Et quand ça mousse, ça mousse très vite et ça déborde très vite."
"On est vraiment sur cette situation-là et elle doit être suivie au jour le jour en jouant au degré près sur les mesures pour tenir le lait là où il est", a-t-il conclu.
Que fait le Conseil scientifique en ce moment?
Le dernier avis public du Conseil scientiique, "Entre vaccins et variants: une course contre la montre", date du 12 janvier dernier. Depuis, plus rien. En tout cas sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé, où ces avis sont diffusés.
"Le Conseil scientifique travaille", a rétorqué mercredi soir sur BFMTV le gériatre Olivier Guérin, nouveau membre de l'instance chargée de conseiller le gouvernement. " Il y a eu des avis produits, ils sont à destination évidemment du président de la République et du pouvoir exécutif, ils seront rendus publics quand ce sera le moment."
"Actuellement, nous essayons de comprendre ce qu'il se passe en ce moment entre le jeu des différents variants", a-t-il poursuivi, avant de lister les questions étudiées:
"Est-ce que l'un de ces variants va prendre le pas sur l'autre et comment ça peut se passer? Le variant anglais qui devient dominant, est-ce que ça modifie l'épidémiologie? Est-ce que ça a un impact dans les semaines qui viennent sur la tension hospitalière? Est-ce que ça doit modifier notre stratégie des mesures barrières? Est-ce que ça doit modifier la stratégie vaccinale?"
Véran fera un nouveau point sur la situation sanitaire à 18 heures
L'exécutif temporise et espère ne pas avoir à ajuster les mesures anti-Covid d'ici la fin des vacances scolaires, sous réserve que la situation sanitaire ne se dégrade pas d'ici là. "On essaye de tenir la ligne jusqu’à la fin des vacances", a résumé une source gouvernementale auprès de BFMTV. "Là on voit quand même que ça baisse."
L'épidémie reste cependant à un niveau élevé: le nombre de nouveaux cas dépasse 18.000 par jour en moyenne sur la semaine écoulée et celui des patients hospitalisés en réanimation était mardi de 3338, au plus haut depuis une semaine.
Le ministre de la Santé Olivier Véran doit faire un nouveau point de la situation ce jeudi à 18 heures, à suivre en direct sur BFMTV et BFMTV.com. Gabriel Attal a cependant déjà prévenu, face à une "épidémie imprévisible", "nous ne sommes pas" à l'heure d'envisager l'assouplissement des restrictions et des réouvertures dans certains secteurs comme la restauration ou les lieux culturels.
Attal met en garde: "Nous pourrions payer très cher tout relâchement"
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. L'exécutif met une nouvelle fois en garde les Français: le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a averti ce mercredi qu'il serait "totalement déraisonnable" de réduire les efforts, car nous pourrions "payer très cher toute forme de relâchement".
"La situation reste si fragile qu'un rien peut la faire basculer" et "la vigilance reste de mise" car "la pression hospitalière reste très forte", a précisé Gabriel Attal à l'issue du conseil des ministres qui avait été précédé d'un conseil de défense sanitaire de suivi de la pandémie.
Il a tout de même de nouveau salué "la très grande responsabilité des Français", qui "ont su déjouer les pronostics", notamment ceux de nombreux scientifiques
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