Covid-19: l'Italie prolonge tout l'été le port obligatoire du masque dans les transports

En Italie, le port du masque FFP2 reste obligatoire dans le métro, le bus et le train jusqu'au 30 septembre prochain. A l'image de la France, la péninsule est confrontée à un rebond épidémique.

Les masques jouent les prolongations en Italie. Alors que la péninsule fait face à une recrudescence épidémique, le port obligatoire du masque est prolongé dans les transports en commun pour tout l'été, a décidé le conseil des ministres par décret le 15 juin dernier.

L'ensemble des usagers des lignes de bus, de métro, mais aussi de trains, vont devoir continuer à porter un masque dans les transports jusqu'au 30 septembre prochain. Les avions ne sont pas concernés.

Et si jamais vous aviez prévu de traverser les Alpes pour vos vacances, il faudra investir dans un modèle de masque particulier. En effet, seul le masque de type FFP2, considéré comme plus efficace que les masques chirurgicaux, est accepté dans les transports italiens.

+60% des contaminations en une semaine

L'Italie avait été le premier pays européen à être largement touché par la pandémie de Covid-19 début 2020. Même si la population est aujourd'hui largement vaccinée et que les chiffres de contamination actuels sont loin de s'approcher de ceux de la première vague, les autorités s'inquiètent.

La péninsule connaît en effet un rebond des contaminations, avec plus de 60% de nouveaux cas enregistrés en une semaine dans le pays. Le ministère italien de la Santé Roberto Speranza dit craindre une vague estivale de Covid avec le retour de nombreux touristes. Selon certains virologues italiens, le pays pourrait connaître un pic des contaminations dès la mi-juillet.

L'Italie avait pourtant annoncé un assouplissement des règles d'entrée dans le pays en lien avec le ralentissement de l'épidémie en supprimant toute obligation de présenter une preuve de vaccination contre le Covid-19, de guérison récente ou un test négatif pour pénétrer sur son territoire à compter du 31 mai dernier.

Blandine Hugonnet et Juliette Desmonceaux