Coronavirus: des "millions de masques" livrés en Île-de-France ce jeudi, annonce Valérie Pécresse

Face au coronavirus, "ces masques sont une barrière de protection que tout le monde réclame". Au micro de BFMTV, la présidente de la région Île-de-France, a accusé ce jeudi bonne réception d'un stock de plusieurs millions de masques de protection.
Valérie Pécresse n'a pas détaillé le nombre exact de masques importés via le nouvel arrivage, mais elle a affirmé que ces équipements sanitaires ne seraient pas seulement distribués aux soignants ou aux Ephad. Les départements en bénéficieront également. Ce sont eux qui "gèrent toute une série de structures: l'aide sociale à l'enfance, les établissements accueillant des personnes handicapées, des personnes âgées, les soins à domicile", a souligné la présidente de la région Île-de-France. Les mairies pourront également bénéficier d'un stock de masques, a-t-elle expliqué. L'idée est de les "distribuer aux personnes qui travaillent dans les secteurs essentiels de la vie courante aujourd'hui".
C'est la deuxième livraison de masques à arriver dans la région la plus touchée de France par le coronavirus. "L'État a autorisé les régions à passer des commandes uniquement il y a dix jours, explique l'intéressée. Nous avons reçu 1,5 millions de masques la semaine dernière."
Des masques testés par l'Agence régionale de Santé
Si l'Île-de-France a pu bénéficier de ces livraisons "au prix du marché", c'est parce que la région entretient de bonnes relations avec ses partenaires chinois, estime Valérie Pécresse.
"Nous avons une énorme communauté franco-chinoise, développe-t-elle. Nous avons été très solidaires de cette communauté au moment du Covid-19 en janvier. Grâce à cette communauté, nous avons pu trouver des entreprises chinoises qui nous ont livré des échantillons de masques. Nous avons pu les faire tester par l'Agence régionale de Santé."
La présidente de la région Île-de-France note qu'il a été difficile d'acheminer les masques en France: "Les compagnies chinoises choisies au départ ont cessé leurs vols. Nous avons été obligés d'affréter des vols spéciaux."
La région a également dû faire face à la concurrence américaine. "Certains ont surenchéri au triple du prix, ont acheté des masques qu'ils n'avaient jamais vus", explique-t-elle. Valérie Pécresse déplore enfin "toute une série d'escrocs qui se sont improvisés fournisseurs de masques" en cette période de crise sanitaire.