Bus incendié à Rennes le 10 septembre: la police lance un appel à témoins pour retrouver les responsables

À la recherche des responsables. Dans un communiqué publié vendredi 12 septembre, la police d'Île-et-Vilaine a annoncé le lancement d'un appel à témoins après l'incendie d'un bus sur la rocade de Rennes le mercredi 10 septembre.
L'incendie, en marge des heurts liés au mouvement "Bloquons tout" et d'un envahissement de la rocade, avait temporairement bloqué l'axe routier pendant toute la matinée et mené à la fermeture du pont.
À ce jour, la sécurité du pont est encore à l'étude après l'annonce par les autorités que l'incendie du bus niché en dessous aurait fragilisé sa structure.
Ce vendredi, la police d'Île-et-Vilaine a publié le message suivant: "suite à l'envahissement de la rocade de Rennes à hauteur de la porte de l'Alma, un bus a été incendié. Les enquêteurs de la police judiciaire lancent un appel à témoin pour tenter d'identifier le ou les mis en cause".
"Au cours d'un blocage, un conducteur de bus de la société Keolis a été pris à partie et sorti du véhicule. Le bus a été dégradé puis incendié sous le pont de l'Alma sur la rocade Sud de Rennes", précise l'appel à témoins.
Les personnes susceptibles d'avoir des informations pouvant aider les forces de l'ordre sont appelées à contacter la police de Rennes au 02.99.79.8729 ou au 02.57.21.63.47 pendant les heures ouvrables. Il est aussi possible d'appeler le 02.99.79.85.85 le soir et le week-end.
Près de 200.000 manifestants
Les manifestations et blocages liés au mouvement "Bloquons tout" ont mené à l'interpellation de près de 40 personnes à Rennes. Ailleurs dans tout le département, près de 400 personnes ont défilé à Saint-Malo, Redon, Vitré ou encore Fougères, selon le décompte officiel.
Selon le ministère de l'Intérieur, près de 200.000 personnes ont manifesté dans plusieurs villes en France mercredi 10 septembre dans le cadre du mouvement "Bloquons tout".
Le ministère de l'Intérieur avait indiqué que 675 personnes ont été interpellées dans toute la France. Parmi ces interpellations, 549 ont conduit à une garde à vue.
Après cette journée, soutenue seulement par la CGT et Solidaires, du côté des syndicats, l'intersyndicale a appelé à son tour les salariés à la grève le jeudi 18 septembre.