"Un quinquennat pour rien": la charge brutale de Zemmour contre Hollande

Le polémiste Éric Zemmour - Bertrand Guay - AFP
C'est une charge au vitriol. Dans "Un quinquennat pour rien", le dernier ouvrage d'Éric Zemmour, l'essayiste n'épargne pas François Hollande, objet de toutes les critiques et qualifié de "président le plus médiocre de la Ve République".
"Le quinquennat hollandais a glissé dans le sang. Avec une tache rouge vif indélébile. Les attentats contre Charlie, l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes et la tuerie du Bataclan annoncent le début d'une guerre civile française, voire européenne, et le grand défi lancé par l'islam à la civilisation européenne sur sa propre terre d'élection. Ce retour du tragique tranche avec la débonnaireté présidentielle qui confine à la vacuité. Comme si l'histoire avait attendu, ironique, que s'installât à l'Élysée le président le plus médiocre de la Ve République pour faire son retour en force", écrit-il.
"30 millions de musulmans décidés à voiler leurs femmes"
L'essai du polémiste, en librairie le 8 septembre, reprend ses chroniques matinales diffusées sur RTL depuis l'arrivée du chef de l'État à l'Élysée et évoque les différents acteurs qui ont fait l'actualité ces derniers mois, de Vladimir Poutine à Christiane Taubira - une "espèce d'icône du Boboland". Dans ses plus de 500 pages, Éric Zemmour dresse un mauvais bilan de santé de la France et aborde longuement ses thèmes de prédilection: l'identité, l'islam et la guerre des civilisations.
"Si demain il y avait 20, 30 millions de musulmans français bien décidés à voiler leurs femmes et à appliquer les lois de la charia, on ne pourrait préserver les règles minimales de la laïcité que par la dictature. C'est ce qu'ont compris en leur temps Atatürk, Bourguiba ou même Nasser. Ce sont les mœurs qui commandent et dominent les lois. Dans un pays de mœurs musulmanes, seule une dictature peut arracher le pays au diktat qu'impose l'islam sur une société captive et soumise. On se souvient que Jospin avait répondu, agacé, au moment de l'affaire des foulards au lycée de Creil en 1989: 'Mais qu'est-ce que j'en ai à faire qu'ils soient musulmans!'"