UMP: hospitalisé à Paris, François Fillon devrait sortir vendredi

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François Fillon, candidat à la présidence de l'UMP, a été « traité » jeudi matin à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, au coeur de Paris. Hospitalisé pour des calculs rénaux, il devrait pouvoir sortir « dans la journée de vendredi », selon son entourage qui précise que « le traitement s'est bien déroulé ». Jérôme Chartier, son porte-parole, évoque une « opération assez bénigne ».
Pris de violentes douleurs alors qu'il allait tenir une réunion publique mercredi soir à Montluçon, dans l'Allier, François Fillon a d'abord été contraint de faire une halte dans un hôpital avant un premier meeting à La Châtre, dans l'Indre. Finalement, le candidat à la présidence de l'UMP a dû annuler dans la soirée son rendez-vous avec les militants à Montluçon, pour regagner Paris.
L'équipe Fillon tente de maintenir le rythme face au camp Copé
Selon son entourage, l'ancien Premier ministre pourrait reprendre sa campagne électorale ce week-end ou lundi, l'un de ses proches jugeant cette dernière option « plus vraisemblable ».
En attendant, il a été décidé de maintenir les meetings programmés ce jeudi en Haute-Loire et dans le département de la Loire, puis vendredi dans le Gard et dans le Vaucluse. Les lieutenants de François Fillon se chargeront de les animer. Même chose pour les réunions de samedi dans l'Hérault et dans la Drôme, puis de dimanche en Corse, si l'ex-Premier ministre ne peut pas les assurer.
Nouveau coup dur dans la dernière ligne droite
A dix jours de l'élection du nouveau président de l'UMP, programmée le 18 novembre, cet ennui de santé constitue un nouveau coup pour François Fillon. Son début de campagne avait déjà été marqué par un accident de scooter au cours de ses vacances à Capri, en Italie, à la fin du mois de juillet. La jambe plâtrée pour une fracture à la cheville, ses déplacements s'étaient déjà trouvé compliqués jusqu'à la mi-septembre.
Début octobre, le député UMP de Paris avait également dû annuler un déplacement électoral en Isère en raison d'une colique néphrétique.
En 2008, déjà, une douloureuse sciatique avait perturbé l'agenda de François Fillon, alors à Matignon, au point de lui faire songer un moment à démissionner de ses fonctions de Premier ministre.
Jeudi matin, Jean-François Copé lui a téléphoné pour lui adresser un message de soutien : « Au-delà des vicissitudes du moment, la santé, c'est évidemment plus important que tout le reste », a déclaré son rival pour la présidence de l'UMP.