Présidentielle 2017: Hollande et Sarkozy en mauvaise posture, selon un sondage

François Hollande et Nicolas Sarkozy le 15 novembre 2015 à l'Elysée. - Stéphane de Sakutin - AFP
La chute s'arrêtera-t-elle un jour? Selon un nouveau sondage Ipsos-Sopra Steria publié dans Le Monde mercredi, François Hollande n'arrive plus à endiguer sa chute de popularité. Dans l'hypothèse où Nicolas Sarkozy serait le candidat de la droite contre lui lors de la présidentielle de 2017, le chef de l'Etat ne recueillerait que 16% des suffrages, loin derrière son rival (21%), et Marine Le Pen (27%).
Pire encore, si Alain Juppé était le candidat de la droite, le président présenterait un score de 14%, contre 31% au maire de Bordeaux, 26% à Marine Le Pen et 10% à Jean-Luc Mélenchon. Dans les deux cas de figure, le constat est sans appel: François Hollande serait éliminé dès le premier tour, ce qui n'était pas le cas il y a deux mois, rappelle Le Monde.
Sarkozy chute, Le Maire grimpe
A droite, Nicolas Sarkozy ne s'en sort pas mieux. Avec 26% d'intentions de vote des personnes certaines de participer à la primaire, le président du parti Les Républicains perd 6 points en deux mois sur Alain Juppé, toujours en tête malgré un léger recul, à 42%. L'ancien chef de l'Etat conserve toutefois une légère avance auprès des proches des Républicains, avec 39% d'intentions de vote, contre 35% à Alain Juppé.
Nicolas Sarkozy chute, mais Bruno Le Maire, lui, poursuit son ascension. Le député de l'Eure, qui a annoncé sa candidature fin février, progresse de six points, avec 17% d'intentions de vote, et vient se mêler à la bataille. Il creuse désormais l'écart avec François Fillon (8%) et les autres candidats à la primaire, crédités de 1% à 2,5%.
A gauche, Martine Aubry (19%) et Emmanuel Macron (18%) sont considérées comme les personnalités qui incarnent le mieux la gauche, devant Jean-Luc Mélenchon (16%) et Manuel Valls (13%). Mais c'est Manuel Valls (30%) qui est considéré comme la candidat de gauche "le plus à même de se qualifier au second tour de l'élection présidentielle", devant le ministre de l'Economie (25%) et la maire de Lille (16%).