Réunion à l'Elysée sur les retraites

Nicolas Sarkozy a réuni jeudi à l'Elysée les ministres chargés de la réforme des retraites et souhaité que les éventuelles évolutions sur la pénibilité puissent faire l'objet d'amendements au projet de loi. /Photo d'archives/REUTERS/Jean-Paul Pélissier - -
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a réuni jeudi à l'Elysée les ministres chargés de la réforme des retraites et souhaité que les éventuelles évolutions sur la pénibilité puissent faire l'objet d'amendements au projet de loi.
Le chef de l'Etat a rappelé l'importance de cette réforme pour garantir l'équilibre du régime de retraite par répartition, indique l'Elysée dans un communiqué.
Il a également souhaité et "qu'il soit tenu compte de la situation de ceux qui ont eu une vie professionnelle plus dure que les autres".
Nicolas Sarkozy a réuni, en présence du Premier ministre François Fillon, les ministres du Travail et du Budget, Eric Woerth et François Baroin. Eric Woerth lui a fait part de ses échanges avec les partenaires sociaux.
Le président de la République a souhaité que les évolutions qui seraient retenues "puissent être introduites par voie d'amendement au projet de loi portant réforme des retraites, à l'occasion de son examen par l'Assemblée nationale".
Mercredi, Nicolas Sarkozy avait demandé à ses ministres de se mobiliser pour assurer le succès de la réforme des retraites, contre laquelle les syndicats préparent une mobilisation nationale le 7 septembre, jour du début de son examen au Parlement.
A ce sujet, il a indiqué que le gouvernement devait être "ouvert aux propositions, aussi bien des organisations syndicales, lorsqu'elles en font, qu'éventuellement des formations politiques, (et de) tout l'échiquier qui peut faire des propositions constructives".
Au passage, "il a rappelé toute la confiance qu'il avait en Eric Woerth (...) pour mener cette réforme", au moment où la presse indique que le ministre du Travail pourrait à nouveau être entendu par la police dans l'enquête sur l'affaire Bettencourt.
Gérard Bon, édité par Henri-Pierre André