BFMTV
Politique

Rétrospective vidéo: les événements politiques de 2015

François Hollande et l'urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo, lors de la marche républicaine à Paris le 11 janvier 2015.

François Hollande et l'urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo, lors de la marche républicaine à Paris le 11 janvier 2015. - Philippe Wojazer - Pool - AFP

La vie politique nationale a largement été impactée par la série d'attentats qui a secoué la France. L'année a aussi été marquée par la percée du Front national aux élections régionales. Retrouvez les vidéos les plus notables mois après mois.

Les attentats terroristes qui ont endeuillé le début et la fin d'année en France ont évidemment eu des répercussions sur la vie politique. François Hollande s'est retrouvé régulièrement en première ligne pour réagir et conduire les cérémonies d'hommage aux victimes. Lors de la marche républicaine, l'image du président prenant dans ses bras Patrick Pelloux, restera gravée dans les mémoires. L'urgentiste et chroniqueur à Charlie Hebdo avait été l'un des premiers à se rendre sur le lieu de l'attaque du journal satirique.

L'union sacrée passée, le débat politique n'a pas manqué de se nourrir de ces événements dramatiques. Par exemple, Christian Jacob, chef de file des députés Les Républicains, a manifesté son opposition à la proposition de révision de la constitution. Le chef de l'Etat l'avait proposée lors du Congrès à Versailles le 16 novembre en réaction aux attentats au cœur de Paris et aux abords du Stade de France à Saint-Denis.

Gouvernement sous pression

Certains points du projet de réforme constitutionnelle divisent même dans les rangs de la majorité. C'est le cas de l'extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux reconnus coupables d'actes terroristes. La garde des Sceaux, Christiane Taubira, s'est retrouvée sous le feu des critiques après avoir annoncé son abandon avant d'être dédite par le Premier ministre Manuel Valls. Tout au long de l'année, la ministre de la Justice a, par ailleurs, été une cible privilégiée de l'opposition.

D'autres membres du gouvernement ont également, un temps, retenu l'attention. Le ministre du Travail, François Rebsamen, a rendu sa démission pour ne pas cumuler les mandats en août après être redevenu maire de Dijon. Le nom d'Emmanuel Macron avait un temps été évoqué pour le remplacer. C'est finalement la moins connue Myriam el Khomri qui est retenue. Elle est l'objet de railleries après avoir admis, chez Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, ne pas connaitre le nombre de renouvellements possibles de CDD. 

Front national en première ligne

Un autre feuilleton politique a animé l'année 2015: les dissensions au sein de la famille Le Pen et ses répercussions au Front national. En avril, Jean-Marie Le Pen réitère, sur BFMTV, ses propos polémiques sur les chambres à gaz. En août, le président d'honneur est exclu du parti qu'il a fondé. Cette situation entraîne des échéances d'amabilités entre le patriarche et sa fille, Marine Le Pen, restée aux commandes. 

La présidente frontiste n'a, en parallèle, pas manqué d'attaquer régulièrement l'exécutif. Au parlement de Strasbourg, la députée européenne s'est notamment illustrée au mois d'octobre en présentant François Hollande comme le "vice-chancelier" d'Angela Merkel. En dépit des tensions familiales, le Front national réalise une percée lors des élections régionales de décembre sans toutefois remporter une seule présidence.

Républicains en désordre

Le parti les Républicains connait lui aussi des difficultés. La primaire pour l'élection de 2017 est dans toutes les têtes. Leur président Nicolas Sarkozy connait une perte de vitesse. Alain Juppé se fait huer à deux reprises par l'aile droite du parti lors de meetings mais se pose de plus en plus en rassembleur. La sortie sur la "race blanche" de Nadine Morano lui vaut sa place de tête de liste en région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Nathalie Kosciusko-Morizet, qui n'hésite pas à prendre ses distances avec la ligne officielle, pourrait perdre sa place à la direction du parti. L'année 2016 s'annonce mouvementée.