Réorganisation à l'Élysée: qui part, qui reste ?

Entre l’affaire Benalla, les gilets jaunes et 18 premier mois plutôt tendus pour l’exécutif, une réorganisation s’impose à l’Elysée. Fatigués notamment par le rythme effréné des réformes, les acteurs de la victoire lors de l'élection présidentielle, macronistes de la première heure, aspireraient à de nouveaux défis loin de l'agitation élyséenne.
Ainsi Sylvain Fort, ancien conseiller discours et mémoire, revenu en tant que directeur de la communication en pleine affaire Benalla, repart six mois seulement après son retour, "en excellent terme" avec le Président, assure-t-il. Franck Louvrier, un proche de l’ancien président Nicolas Sarkozy, a été reçu et pourrait lui succéder, alors que le nom de Clément Leonarduzzi, président exécutif de l’agence de communication Publicis, revient régulièrement pour le poste. Autre pilier de l’image présidentielle, Sibeth Ndiaye devrait en revanche conserver ses fonctions.
Le cas épineux d'Alexis Kohler
Du côté des conseillers politiques, Stéphane Séjourné, chargé de mener la campagne de la majorité lors des élections européennes, laisse sa place à Philippe Grangeon, un macroniste de la première heure. Fort notamment de son passé à la CFDT, il épaulera le président de la République dans ses relations avec les syndicats.
Concernant sa branche diplomatique, l’Elysée, qui doit nommer de nouveaux ambassadeurs, va perdre Philippe Etienne, conseiller diplomatique du palais et ancien ambassadeur en Allemagne, qui pourrait prendre la direction de Washington. Clément Beaune, conseiller Europe et G20 devrait lui aussi quitter son poste et figurer sur la liste LaREM aux élections européennes.