Réforme des retraites: les syndicats organisent un "meeting de lutte" ce lundi devant le Sénat

Le Palais du Luxembourg (Photo d'illustration) - LIONEL BONAVENTURE / AFP
Huit jours avant le 7 mars, la bataille sur la réforme des retraites au Sénat est sur le point de débuter. Mardi, les sénateurs commenceront à étudier le texte en commission, avant un passage dans l'hémicycle à partir de jeudi. Ce lundi, à la veille du début de leurs travaux, les syndicats organisent un "meeting de lutte" devant le Palais du Luxembourg.
"Pesons sur les débats, nous ne laisserons pas tranquilles, et ensemble, le 7 mars, mettons la France à l'arrêt!" promet l'intersyndicale (CGT, FO, FSU, CFDT, UNSA, CFTC, SUD, CGE-CGC, Unef, MNL, Fidl, Vl et Fage).
"À l’occasion de ce meeting, des salariés exerçant des métiers pénibles et qui prendront de plein fouet deux ans ferme de plus comme tous les salariés, s’exprimeront pour dénoncer ce projet de loi", peut-on lire sur le site de Force ouvrière.
En dehors de Paris, plusieurs élus de gauche seront aussi présents à Amiens, en Picardie, où un meeting unitaire est prévu à 19 heures. Ian Brossat (PCF), Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (EELV), Benjamin Lucas (Génération.s) et François Ruffin (LFI) devraient prendre successivement la parole.
Faire du 7 mars "la journée la plus forte"
Toute la semaine, de nombreux meetings sont organisés à l'initiative des syndicats et/ou des partis politiques de gauche. L'objectif est clair: faire monter la pression avant le 7 mars, principale journée d'action contre la réforme des retraites.
L'intersyndicale veut "faire du 7 mars la journée la plus forte" depuis le début du mouvement le 19 janvier, déclarait la semaine dernière Yvan Ricordeau, secrétaire national CFDT, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
"Il y a consensus entre nous pour dire que l'objectif c'est de faire plus fort que le 31 janvier", affirmait-il.