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Primaire à gauche: "J'étais numéro 3 du gouvernement lorsque Valls était numéro 7", souligne Peillon

L'ancien ministre de l'Education et candidat à la primaire à gauche, Vincent Peillon, le 16 décembre 2016.

L'ancien ministre de l'Education et candidat à la primaire à gauche, Vincent Peillon, le 16 décembre 2016. - BERTRAND GUAY / AFP

Si l'ancien ministre de l'Education a assuré ce lundi ne pas se présenter contre Manuel Valls à la primaire à gauche, il reconnaît des "désaccords importants" avec l'ancien Premier ministre.

"Je crois qu'(après) 25 ans de vie politique" et grâce à l'"éloignement ces trois dernières années (...), je suis prêt et davantage que d'autres", a affirmé ce lundi sur France Info Vincent Peillon, candidat à la primaire à gauche organisée les 22 et 29 janvier prochains.

Peillon pointe des "désaccords importants" avec Valls

Déterminé, l'ancien ministre de l'Education a assuré qu'il ne se présentait pas contre Manuel Valls, bien qu'il précise avoir des "désaccords importants" avec l'ancien Premier ministre, notamment sur les questions économiques. 

"J'ai des désaccords d'orientation économique, des désaccords sur l'Europe, sur les débats de société", a-t-il expliqué. Mais, a-t-il promis, "ma candidature n'est pas contre Manuel Valls". Avant de rappeler: "Vous avez peut-être noté que j'étais numéro 3 du gouvernement lorsque j'étais aux responsabilités, que Manuel Valls à ce moment était au numéro 7", a-t-il grincé, rappelant avoir quitté le gouvernement en 2014, quand Manuel Valls en a pris la tête. 

Parmi les points de discorde entre les deux hommes, les 35 heures. Une mesure que le député européen avoue toujours avoir défendue, contrairement à Manuel Valls et même à Emmanuel Macron.

Se jugeant "sans doute le mieux à même pour pouvoir rassembler les socialistes (...), Vincent Peillon a revendiqué la "cohérence" de son parcours et rappelé avoir "rédigé ou participé à la rédaction des quatre derniers projets présidentiels de la gauche", pour justifier qu'il en prépare un en à peine quelques semaines.

Au lendemain de l'annonce de la candidature de Vincent Peillon à la primaire de la gauche, le 11 décembre, Manuel Valls avait rétorqué au micro de BFMTV qu'"on ne s'improvise pas candidat à la présidence de la République" tout en retraçant son parcours pour justifier son statut d'homme d'État.

A.C. avec AFP