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Politique

Pour Villepin, Sarkozy est "un des problèmes de la France"

Nicolas Sarkozy est un des problèmes de la France, estime Dominique de Villepin, qui souhaite voir se refermer la parenthèse ouverte en 2007 avec l'élection du président de la République. Pour l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, la politique mené

Nicolas Sarkozy est un des problèmes de la France, estime Dominique de Villepin, qui souhaite voir se refermer la parenthèse ouverte en 2007 avec l'élection du président de la République. Pour l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, la politique mené - -

Nicolas Sarkozy est un des problèmes de la France, a déclaré dimanche Dominique de Villepin, qui souhaite voir se refermer la parenthèse ouverte en 2007 avec l'élection du président de la République.

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy est un des problèmes de la France, a déclaré dimanche Dominique de Villepin, qui souhaite voir se refermer la parenthèse ouverte en 2007 avec l'élection du président de la République.

Pour l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, la politique menée par l'actuel chef de l'Etat a "amoindri" la France.

"Je dis que Nicolas Sarkozy est aujourd'hui un des problèmes de la France, et parmi les principaux problèmes qu'il faut régler", a-t-il déclaré sur Europe 1. "Cette parenthèse politique que nous vivons depuis 2007 doit être refermée."

"Les résultats ne sont pas là, notre pays est amoindri, nous sommes divisés, nos principes sont affectés", a-t-il estimé.

Bien que membre de l'UMP, Dominique de Villepin s'est posé ces dernières années en farouche opposant à Nicolas Sarkozy.

"Nous avons besoin de nous consacrer avec énergie et tous ensemble à l'essentiel. Or manifestement, nous nous divertissons: regardez le spectacle pitoyable de la vie politique française, ce n'est pas le spectacle que doit donner un pays qui est dans la difficulté où sont les Français", a-t-il considéré.

Les critiques de l'ancien Premier ministre portent aussi sur la gestion par l'Elysée du conflit sur les retraites. "Ce conflit va laisser des traces", a-t-il dit. "D'une façon ou d'une autre il va se perpétuer et conduira sans doute à l'application de la réforme votée très différente de ce qui a été prévu du texte original."

"A aucun moment, le gouvernement n'a pris en compte l'inquiétude des Français", a-t-il aussi jugé, qualifiant "la victoire gouvernementale de victoire à la Pyrrhus".

"Qu'est-ce qu'une victoire aujourd'hui contre les Français et contre le peuple ?", s'est-il interrogé.

Elizabeth Pineau, édité par Henri-Pierre André