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Parti socialiste

Robotisation, revenu universel... Arnaud Montebourg dévoile son programme

Arnaud Montebourg le 4/01/17

Arnaud Montebourg le 4/01/17 - BFMTV

Arnaud Montebourg a présenté son programme économique et sa stratégie pour l’emploi ce mercredi. Coût du travail, ubérisation de la société, revenu universel... le candidat à la primaire organisée par le PS est revenu sur plusieurs thèmes majeurs de la campagne présidentielle.

"L'économie pour moi, ce ne sont pas seulement des chiffres" a affirmé Arnaud Montebourg ce mercredi à moins de trois semaines du premier tour de la primaire socialiste. Le candidat défendu son programme en insistant sur son intention de "transformer le système économique pour le rendre plus juste et plus humain".

L'ancien ministre de l'Economie et du redressement productif a commencé par évoquer le coût du travail, s’indignant de la façon dont "Amazon fait travailler les individus comme des robots" pour "tirer les prix vers le bas".

S'il a reconnu que "l'Uberisation de l'avenir du travail créé du travail précaire", il a nuancé son propos en rappelant qu'il ouvrait la voie à de nombreux emplois. Il s'est ensuite exprimé sur la robotisation du travail. "Je ne pense pas qu’on remplacera les taxis par des véhicules automatiques", a-t-il affirmé.

Le revenu universel, "irréalisable" dans un avenir proche

Arnaud Montebourg s’est également positionné par rapport au sujet du revenu universel, l’une des thématiques fortes de la primaire organisée par le PS. L’ancien ministre de l’Economie et du redressement productif s’est posé en défenseur "du salaire juste plutôt que du revenu universel", qu’il a qualifié de "débat intéressant" mais "irréalisable" dans un avenir proche.

"Donner 785 euros par personne et par mois à tout le monde, cela coûterait 588 milliards d’euros, c’est la création d’un deuxième budget de l’Etat français actuel", a-t-il expliqué.

Enfin, il a Le candidat à la primaire de la gauche a signifié son intention d’abroger la très controversée loi El Khomri s’il arrive au pouvoir. L’année dernière, il avait été l’un des fers de lance de la contestation contre ce texte au PS. "C’est une loi qui contient des dispositions qui font travailler plus en gagnant moins", a ainsi affirmé l’ancien ministre de l’Économie et du redressement productif.

Marie-Caroline Meijer