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Retraites: le PS lance à son tour une plateforme pour interpeller les députés sur le vote de la réforme

Le logo du Parti Socialiste

Le logo du Parti Socialiste - STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Après la France insoumise, le Parti socialiste a lancé une plateforme en ligne pour que les citoyens interpellent par courrier électronique leur député afin de voter contre la réforme des retraites.

Une "plateforme d'interpellation". Ce mercredi, alors que la commission mixte paritaire a validé le texte de la réforme des retraites, le Parti socialiste a lancé une plateforme en ligne permettant aux Français d'envoyer un tweet ou un email à leur député pour le décourager de voter en faveur de la réforme à l'Assemblée jeudi.

"Le Parti socialiste lance un appel aux gaullistes et aux défenseurs de l’héritage du Conseil national de la Résistance afin qu’ils s’opposent à ce texte de régression", a déclaré le parti dans un communiqué.

Des modèles pré-écrits

Comme la France insoumise lundi, qui encourageait également d'envoyer des courriers aux parlementaires, le PS a pré-écrit des modèles de messages d'interpellation.

"Ne trahissez pas votre histoire", "Notre retraite est entre vos mains" ou encore "Nous comptons sur vous", peut-on lire dans ces modèles que met à disposition le parti.
Des modèles ont été pré-écrits par le Parti socialiste pour interpeller les députés sur le vote de la réforme des retraites
Des modèles ont été pré-écrits par le Parti socialiste pour interpeller les députés sur le vote de la réforme des retraites © Communiqué PS

À 18h ce mercredi, la plateforme du PS n'était pas disponible en ligne, tandis que celle de LFI l'était toujours. À noter que les adresses électroniques des députés sont disponibles en libre-service sur le site de l'Assemblée nationale.

La création de plateformes d'interpellation de députés n'est pas inédite en France. Lors des débats autour du Mariage pour tous en 2012 et 2013, la droite avait déjà lancé ce type de site internet pour demander aux députés de gauche de voter contre le projet de loi.

Théo Putavy