François de Rugy défend la politique migratoire de la France

Quel bilan un an après sa prise de fonction? Le président de l'Assemblée nationale est l'invité de BFM Politique ce dimanche.

François de Rugy, président de l'Assemblée nationale est l'invité de BFM Politique ce dimanche. Le premier sujet abordé est la question des migrants et du refus de l'Italie de les accueillir depuis l'arrivée au pouvoir du ministre de l'Intérieur d'extrême droite Matteo Salvini.

"La France prend sa part dans l'accueil des étrangers. L'année dernière, 260.000 titres de séjour ont été accordés en France l'an dernier", rétorque François de Rugy.

"Le ministre de l'Intérieur italien dit qu'il ne veut pas de réponse européenne sur la question migratoire. (...) Si on veut avancer sur la question des migrants, on ne peut pas le faire chacun de son côté. La France est intervenue au Mali, il n'y a pas eu beaucoup de soutien européen à l'époque. Aujourd'hui, la réponse ne peut être qu'européenne ou euro-africaine, on ne peut pas agir seul", martèle encore le président de l'Assemblée.

Mettre l'accent sur l'accueil, mais dans la "régulation"

Quant au non-respect de certains droits fondamentaux épinglé par le Défenseur des droits dans le JDD dimanche matin, François de Rugy pense simplement que: "Jacques Toubon est dans son rôle quand il rappelle les droits fondamentaux des migrants."

"La tradition française a toujours été de réguler l'immigration. (...) Notre responsabilité est de penser à un accueil correct des migrants et le faire de manière coordonner", plaide-t-il.

Le mini-sommet européen qui doit se tenir à Bruxelles sur la question migratoire est pour François de Rugy, une manière pour Emmanuel Macron de rappeler "chacun à ses responsabilités". Si la France accueillait "tout le monde", "elle ne pourrait pas en assumer les conséquences", estime aussi François de Rugy.

David Namias