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Nathalie Kosciusko-Morizet: "Il faut frapper tous ceux qui combattent avec Daesh"

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Invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Nathalie Kosciusko-Morizet est revenue sur les frappes aériennes effectuées par la France en Syrie, tuant au moins 6 Français combattant pour Daesh. Pour la députée Les Républicains, c'est de la légitime défense.

Quelques heures après l'annonce de la mort d'au moins six Français combattant aux côtés de Daesh en Syrie, après une attaque aérienne menée par la France Nathalie Kosciusko-Morizet a approuvé ces frappes orchestrées par François Hollande. Pour la vice-présidente des Républicains, invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV, il s'agit de légitime défense.

"Il faut connaître les risques: quand on s'engage aux côtés de Daesh, c'est le risque. Il faut frapper tous ceux qui combattent avec Daesh", a ajouté la députée.

La numéro deux du parti Les Républicains est également revenue sur les interpellations de quatre salariés d'Air France, lundi matin, après les heurts survenus lors des négociations entre les syndicats et la direction de la compagnie. "Les images ont beaucoup choqué, elles ont fait du mal à la compagnie, à la France et au syndicalisme. Ça ne peut pas rester sans suite", a proposé Nathalie Kosciusko-Morizet.

"Il est temps de s'attaquer à la réforme syndical"

Le syndicalisme est "très peu représentatif en France, on a des déserts syndicaux et pourtant on en a besoin. Il est temps de s'attaquer à la réforme syndical", a lancé la vice-président Les Républicains. "Qu'il y ait de la tension, de la souffrance chez Air France, on comprend. Mais ça ne va pas se résoudre en déchirant la chemise", a-t-elle regretté.

La France figure parmi "ceux qui ont le plus grand nombre de syndicats et le moins de syndiqués. J'ai fait des propositions : les syndicalistes doivent être plus proches de l'entreprise, notamment en limitant les mandats dans la durée. (...) En cas de blocage, que ce sont les salariés qui doivent avoir le dernier mot", a rajoutée l'élue de l'Essonne.

"La théorie des races, ce n'est pas une opinion"

Les propos de Nadine Morano ont également été évoqués au micro de Jean-Jacques Bourdin: "Ce qu'a exprimé Nadine Morano, ce n'était pas une opinion. (...) Nicolas Sarkozy a eu raison de prendre la décision qu'il a prise, une décision conforme aux valeurs de notre famille politique. (...) La théorie des races, ce n'est pas une opinion".

Enfin, Nathalie Kosciusko-Morizet a également été interrogée sur ces propos visant les climato-sceptiques, qu'elle avait qualifiée de "connards", lundi dernier sur le plateau du Grand Journal sur Canal+:

"Peut-être qu'il faut que je modère mes propos, pas mes idées. (...) Pour moi, les climato-sceptiques, me font penser aux gens de l'industrie du tabac qui ont expliqué pendant des décennies que ce n'était pas nocif. Comme pour l'amiante. J'ai le plus grand respect pour la controverse scientifiques, mais il y a un moment où il faut se rendre à l'évidence", a insisté la n°2 des Républicains.