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Municipales à Paris: Hidalgo maintient le suspens sur sa candidature

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"Vous imaginez bien que le sujet d'une candidature viendra en son temps. Mais pas depuis Copenhague", a affirmé Anne Hidalgo.

Invitée à mettre fin "à un faux suspense", la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, a estimé ce mercredi que "le temps de la campagne" et de sa propre candidature aux municipales de mars dans la capitale "n'est pas encore venu".

"Je suis maire de Paris, présidente du C40, je vous parle depuis Copenhague. Vous imaginez bien que le sujet d'une candidature viendra en son temps. Mais pas depuis Copenhague", interrogée sur notre antenne en marge d'une réunion sur le climat dans la capitale danoise.

"J'ai encore beaucoup de choses à livrer", a-t-elle ajouté, citant entre autres les pistes cyclables, crèches" ou "les logements". "Ne soyez pas impatients", a-t-elle dit. "La plupart des maires qui sont en fonction aujourd'hui en France sont à la tâche, ils livrent les engagements qu'ils ont pris", a-t-elle ajouté.

"Ce temps-là n'est pas encore venu"

"Il y aura des élections en mars, il y aura une campagne (qui) sera disputée", a prédit Anne Hidalgo, et "chacun viendra présenter son programme et ses ambitions sereinement" mais "ce temps-là n'est pas encore venu". Selon plusieurs sources interrogées par l'AFP, Anne Hidalgo devrait annoncer sa candidature, qui ne fait guère de doute, en décembre.

Les candidatures aux municipales se multiplient depuis plusieurs mois à Paris: l'ancien porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux (LaREM), le dissident Cédric Villani, Danielle Simonnet (LFI), David Belliard (EELV), le centriste Pierre-Yves Bournazel, le forain Marcel Campion, Gaspard Gantzer (fondateur de "Parisiennes, Parisiens") et Serge Federbusch (RN). La droite doit elle départager ses trois candidats (Rachida Dati, Marie-Claire Carrère-Gee, Jean-Pierre Lecoq) fin octobre.

Un soutien à Extinction Rebellion

En outre, interrogée sur les actions de blocage que mène le mouvement écologiste Exctinction Rebellion, qui occupe depuis lundi un pont dans le centre de la capitale, la maire de Paris a apporté son soutien à "toutes les actions pacifiques (...) toutes ces actions lorsqu'elles sont non violentes", relevant par ailleurs que "le théâtre du Châtelet poursuit son activité" alors que ces militants écologistes sont rassemblés à ses abords.

En revanche, "je ne peux accepter les actes de violence (qui ont eu lieu) au centre commercial Italie 2" samedi, a-t-elle ajouté.

Cy.C avec AFP