Menaces antisémites: Gérald Darmanin et Gabriel Attal iront dans une école juive ce mercredi

INFO BFMTV - Gérald Darmanin se rendra dans une école juive à Sarcelles en compagnie de Gabriel Attal ce mercredi pour afficher son soutien à la communauté juive de France après les attaques du Hamas sur Israël.

Montrer que le gouvernement est là. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ainsi que le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal se rendront dans une école juive à Sarcelles dans le Val-d'Oise (Île-de-France) ce mercredi, selon nos informations. Une manière d'afficher le soutien du gouvernement à la communauté juive de France après les attaques du Hamas sur Israël et de garantir sa sécurité.

Le ministre de l'Intérieur a affirmé ce lundi qu'une vingtaine d'"actes antisémites" avaient été observés, allant de "propos menaçants" contre les juifs et Israël au déploiement de banderoles de soutien aux Palestiniens.

"Toucher à un juif en France, c'est toucher toute la République", a poursuivi Gérald Darmanin alors qu'il s'exprimait à l'issue d'une réunion avec les représentants de la communauté juive de France.

Il avait alors assuré du "soutien total" du gouvernement à la communauté juive et "sa fermeté absolue" face aux actes antisémites.

Mobilisation des forces de l'ordre

Gérald Darmanin a insisté sur la mobilisation des forces de l'ordre et de celles de Sentinelle pour sécuriser les lieux de cultes, les crèches, les écoles, etc. fréquentés par la communauté juive.

Le ministre de l'Intérieur a rapporté que ce week-end la plateforme de signalement Pharos avait reçu "plus de 700 signalements" de propos d'apologie du terrorisme ou d'incitation à la haine raciale sur internet. "44 signalements ont déjà été judiciarisés", a-t-il ajouté.

Il a prévenu qu'il se réservait le droit "d'engager des procédures de dissolution quelles que soient les structures".

"Nous avons eu de la part de collectifs, d'associations parfois de partis politiques, des propos absolument ignobles appelant à la haine, à l'intifada, à l'apologie du terrorisme", a dit le ministre, sans citer de noms.

Juliette Brossault