Marine Le Pen : « Il faut dissoudre l'Assemblée Nationale»

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Ce lundi, Jean-Jacques Bourdin recevait Marine Le Pen. La présidente du Front national a réagi sur la mort de deux journalistes français au Mali et sur la politique étrangère de la France, jugée «incohérente». Marine Le Pen est également revenue sur ses propos concernant les otages français, et a réclamé la suppression de l'écotaxe, qui provoque la grogne des agriculteurs bretons.
Sur le "mariage" Borloo / Bayrou
Le rapprochement de l'UDI et du Modem va-t-il créer un centre fort ?
8h52 - Marine Le Pen : « Ce sont les mercenaires des élections, ils n'apportent rien de plus politiquement mais au moins, ils assument cela, à la différence du PS et de l'UMP ».
Sur le cap gouvernemental
8h53 - Marine Le Pen : « Il n'y a pas de cap. Je demande la dissolution de l'Assemblée Nationale. Quand on ne sait pas, il faut revenir au peuple. Il doit reprendre la main, par l'organisation d'élections législatives ».
Sur les manifestations en Bretagne contre l'écotaxe
8h52 - Marine Le Pen : « Les manifestants veulent l'arrêt de la concurrence déloyale, le retour aux produits français, qu'on prenne conscience que l'euro fort tue l'économie française, qu'on arrête l'accord de libre-échange avec les Etats-Unis. L'UMP et le PS ont construit cette utopie ».
8h51 - Marine Le Pen : « Le Front national a toujours dénoncé le dumping social. L'Union européenne crée les conditions de la guerre entre les régions, les pays. ».
Soutenez-vous les violences ?
8h49 - Marine Le Pen : « Si des portiques tombent, c'est la faute du gouvernement. Il suffisait qu'il dise qu'il supprime l'écotaxe, pas qu'il la suspende. Je n'encourage pas ces destructions mais je demande la suppression de l'écotaxe ».
Soutenez-vous les agriculteurs bretons ?
8h47 - Marine Le Pen : « Bien sûr, les problèmes sont niés par les politiques d'aujourd'hui. Et le mouvement populaire rappelle la réalité ».
Sur les propos tenus concernant les otages d'Arlit
Jean-François Copé a dit que le vernis du FN craquait ?
8h41 - Marine Le Pen : « Le parti qu'il dirige n'intervient plus comme une alternative crédible, il ferait mieux d'arrêter de calquer sa communication sur celle d'Harlem Désir ».
N'avez-vous pas laissé entendre qu'ils avaient pu être islamisés, et touché à leur intégrité ?
8h41 - Marine Le Pen : « Ce n'est pas ce que j'ai dit. Mon rôle n'est pas d'émettre des hypothèses, j'y ai vu les symboles de leurs ravisseurs et de leur détention ».
8h41 - Marine Le Pen : « La violence de la polémique est artificielle. En aucune circonstance les propos que j'ai tenus étaient une critique à l'encontre des otages, j'ai ressenti un malaise à la vue d'une instrumentalisation qui donne la nausée. Le gouvernement est coupable d'avoir jeté les otages devant les caméras dans le cadre d'une opération de communication, pour en tirer un bénéfice politique ».
Sur les deux journalistes de RFI assassinés au Mali
Vous disiez qu'il fallait partir d'Afghanistan, n'est-ce pas une contradiction ?
8h40 - Marine Le Pen : « Non car nous intervenons au Mali à la demande du gouvernement légitime ».
Hollande a-t-il crié victoire trop tôt ?
8h40 - Marine Le Pen : « On sait que ces groupes sont difficiles à combattre, ce sont des guerres longues, mais il faut cesser d'aider les fondamentalistes où que ce soit dans le monde, arrêter de leur livrer des armes ».
Est-ce que ça doit remettre en cause la présence française au Mali ?
8h38 - Marine Le Pen : « Non je ne le crois pas, mais ça doit remettre en cause l'incohérence de la politique étrangère de la France, l'absurdité est de soutenir les fondamentalistes islamsistes d'un côté, en Syrie et Libye par le biais des intermédiaire quataries, et de les combattre de l'autre. ».
Pourquoi cible-t-on les journalistes ?
8h36 - Marine Le Pen : « Les reporters de guerre paient un lourd tribut. Veut-on terroriser les journalistes pour qu'ils ne viennent pas ? Ou est-ce la France qui est visée ? Il est un peu tôt pour faire des hypothèses ».