Manifestations: Xavier Bertrand soutient "la fermeté du gouvernement"

Xavier Bertrand était l'invité dimanche de l'émission BFM Politique. - BFMTV
Xavier Bertrand a exprimé dimanche son soutien à "la fermeté du gouvernement" lors des manifestations du weekend à la mémoire de Rémi Fraisse ayant donné lieu à des violences.
"Je soutiens la fermeté du gouvernement. Manifester, c'est un droit, un droit reconnu par la Constitution, mais seulement on ne vient pas manifester avec l'intention de casser, on ne vient pas manifester avec le visage camouflé, cagoulé", a affirmé l'ancien ministre lors de l'émission BFM Politique (BFMTV/Le Point/RMC).
"Ceux-là veulent mettre en cause l'autorité de l'Etat (...) Les sanctions doivent être immédiates, très dures, très fermes", a ajouté de candidat à la primaire UMP pour la présidentielle.
"Il y a une violence qui se développe (...) il faut clairement rappeler quelles sont les règles". "Je suis aux côtés du gouvernement pour rappeler que l'ordre et l'autorité ne se négocient pas en France", a-t-il encore déclaré.
Le Premier-ministre, Manuel Valls a condamné samedi "avec fermeté les déchaînements de violence délibérée".
Sur Twitter, des membres de l'UMP et du FN ont estimé qu'il fallait aller au-delà des interpellations qui avaient eu lieu. L'eurodéputé Philippe Juvin a notamment réclamé que soient dissous ces "groupuscules violents d'extrême gauche qui saccagent Nantes" tout comme Éric Ciotti qui a estimé que "la mansuétude n 'a que trop duré avec l'extrême gauche".
De nombreuses interpellations ce week-end
Plusieurs milliers de personnes se sont recueillies dimanche dans le calme en France en mémoire de Rémi Fraisse, mort sur le site du barrage contesté dans le Tarn, mais les forces de l'ordre ont du intervenir pour contenir une manifestation illégale dans l'est parisien où elles ont procédé à près de 80 interpellations.
Deux rassemblements samedi à Nantes et Toulouse ont dégénéré en affrontements violents entre une partie des manifestants et les forces de l'ordre. Au lendemain de ces débordements, cinq personnes étaient toujours en garde à vue à Nantes (sur 21 interpellées) et 16 (sur 16) à Toulouse.