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Jean-François Copé annonce sa qualification pour la primaire à droite

Jean-François Copé a annoncé ce samedi qu'il avait les parrainages nécessaires pour être candidat en novembre.

Jean-François Copé a annoncé ce samedi qu'il avait les parrainages nécessaires pour être candidat en novembre. - TF1

Jean-François Copé a annoncé ce samedi qu'il avait les parrainages nécessaires pour être candidat en novembre.

L'ex-président de l'UMP l'a annoncé ce samedi soir au 20 heures de TF1. Jean-François Copé a les vingt parrainages de parlementaires nécessaires pour se présenter à la primaire à droite en novembre. Le député Les Républicains a déposé sa liste auprès de la Haute autorité mercredi dernier.

Il s'est dit "entouré d'une équipe de choc" pour être le "candidat de la droite décomplexée" et a réaffirmé sa volonté d'avoir recours aux ordonnances pour faire passer ses réformes, sans passer par le Parlement. 

Il a indiqué qu'à ses yeux 2017 était "un peu l'élection de la dernière chance" parce que les Français disent que "le pays n'est plus commandé" mettant en avant sa volonté de se concentrer sur "trois piliers": l'autorité, la liberté économique et la lutte contre la montée du communautarisme religieux.

Parmi les signataires, on découvre la députée des Alpes-Maritimes Michèle Tabarot, sa directrice de campagne, son collègue Bernard Deflesselles, qui est aussi le «référent» de Jean-François Copé dans les Bouches-du-Rhône, Olivier Dassault (Oise), Michel Herbillon (Val-de-Marne), Thierry Lazaro (Nord) , Laurent Furst (Bas-Rhin), le sénateur Jacques Grosperrin (Doubs) ou, encore, le député européen Franck Proust.

Jean-François Copé avait dû démissionner de la présidence de l'UMP en pleine affaire Bygmalion en 2014. Il s'était montré fin avril sur BFMTV très confiant sur ses chances de victoire en lançant: "Vous verrez, je gagnerai". "On peut avoir des interrogations sur ce qui est bon pour notre pays, on peut avoir des interrogations sur soi-même quand on est très attaqué mais après, on se rend compte que ce qui compte (...) c'est ce qu'on a envie de porter", avait déclaré Jean-François Copé.

Outre Jean-François Copé, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Hervé Mariton, Nadine Morano, Jacques Myard, Geoffroy Didier, Frédéric Lefebvre et Jean-Frédéric Poisson se sont déclarés candidats à la primaire (20-27 novembre). Nicolas Sarkozy pourrait se déclarer à la fin de l'été. Ils doivent obtenir avant septembre ces 20 parrainages de parlementaires ainsi que ceux de 2.500 adhérents LR et de 250 élus pour pouvoir concourir.

Très bas dans les sondages

Les chances du maire de Meaux paraissent faibles, à la lecture des sondages actuels. Alain Juppé devance toujours largement Nicolas Sarkozy, avec 41% des intentions de vote au premier tour de la primaire à droite (inchangé en un mois) contre 24% (+1 point) pour l'ancien chef de l'Etat, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour BFMTV et Le Parisien/Aujourd'hui en France publié mardi.

Suivent Bruno Le Maire (15%, -1 point), François Fillon (9%, inchangé) et Nathalie Kosciusko-Morizet (4%, +1). Jean-François Copé est à 2% tandis que Frédéric Lefebvre, Geoffroy Didier, Hervé Mariton, Jean-Frédéric Poisson et Nadine Morano pointent à 1% et Jacques Myard à 0%.

K. L.