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Henri Guaino: "Je suis candidat à la primaire des Républicains"

Henri Guaino, lundi matin sur BFMTV et RMC.

Henri Guaino, lundi matin sur BFMTV et RMC. - BFMTV

Henri Guaino, député Les Républicains des Yvelines, est ce lundi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC. L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy vient de publier une version réactualisée de La sottise des modernes, chez Plon.

Invité lundi matin sur BFMTV et RMC, Henri Guaino confirme sa candidature à la primaire de la droite et du centre. Le député Les Républicains des Yvelines affirme avoir "beaucoup réfléchi" à sa décision: "J'ai pesé le pour et le contre, ce n'est pas une aventure banale, ce n'est pas une décision sans conséquence, ni à titre personnel, ni à titre politique. Il arrive un moment où on ne peut pas rester les bras croisés".

Henri Guaino se dit même prêt à passer outre le mode de sélection de la primaire: "Si je n'obtiens pas les parrainages nécessaires, ça voudra dire que le système est tellement verrouillé qu'on ne peut plus y faire entendre sa voix. Si je ne peux pas faire entendre ma voix dans les primaires, je me présenterai directement à l'élection présidentielle".

"Tout est en train de se désintégrer"

Pour expliquer les raisons de son engagement, Henri Guaino dénonce "un délitement" de notre société: "Tout ça prend des proportions très inquiétantes, on l'a vu dans les manifestations, on le voit dans le violences autour de l'Euro, en plus on est en état d'urgence. Imaginez ce qu'il reste de l'autorité de l'Etat après de telles violences. Tout est en train de se désagréger, de se désintégrer, donc il faut reconstruire l'Etat".

"Vous avez vu la voiture de police brûlée (à Paris en marge de manifestations contre la loi Travail, Ndlr)", poursuit le député LR. "Vous croyez que ce n'est pas un symbole de désintégration de la société et d'affaissement de l'Etat? Je ne dis pas qu'on pourra éviter toutes les violences. Je ne sais pas si j'aurais fait mieux que le gouvernement, mais il ne faut pas prendre l'événement au moment où il survient. Tout le monde les connaît les groupes violents, comment se fait-il qu'on ne soit pas capable de les neutraliser?"

Comment alors pacifier la société? "Tout est à refaire", analyse Henri Guaino, "à commencer par l'Etat. C'est pour cela que je suis candidat. C'est bien gentil de vouloir faire des économies n'importe comment. Chasser le gaspillage, ce n'est pas faire des coupes claires à l'aveugle dans tous les services publics, la police, la magistrature, l'armée, la gendarmerie".