Copé: "Il ne sera jamais question d'appeler à voter pour le FN ou le PS"

Jean-François Copé lors d'un meeting à Rennes, le 20 février 2013. - -
Jean-François Copé confirme le ni FN-ni PS et s'en prend au chef de l'Etat. Sur le plateau du 20h de TF1, lundi, le président de l’UMP a répondu aux questions sur la déclaration polémique de François Fillon concernant le vote FN, tout en refusant soigneusement d’égratigner l'ancien Premier ministre.
"Je pense que les Français n’en ont rien à faire de ces combinaisons partisanes digne de la 4e république", a déclaré le député-maire de Meaux. "Il ne sera jamais question d’appeler à voter pour le FN, ni d’ailleurs pour le PS, qui est allié au Front de gauche et à Jean-Luc Mélenchon, qui n’a rien à envier à Marine Le Pen. La vérité c’est que la seule formation politique qui peut apporter une réponse, c’est l’UMP."
"Ces calculs politiciens n’ont rien à voir avec les convictions qui sont les nôtres, a-t-il ajouté. "Les militants de l’UMP ont d'ailleurs voté sur la non-alliance avec le FN ou la gauche".
Interrogé sur son vote personnel en cas de duel PS-FN, Jean-François Copé a répondu: "Moi, je vote pour les candidats de l’UMP. Les choses sont très simples: aucun appel à n’appeler pour le FN ou le PS", a t-il martelé.
"Hollande joue le jeu du FN"
A la question "condamnez-vous les propos de François Fillon?", le président de l'UMP a déclaré "qu'il ne voulait pas de polémiques. Je ne vais pas en faire ni ce soir, ni à aucun moment, ma mission, c'est de rassembler".
Le président de l'UMP s'est en revanche montré particulièrement virulent envers François Hollande, l'accusant de faire le jeu des extrêmes.
"Les Français ne demandent qu'une seule chose: qu'on les sorte de la situation catastrophique dans laquelle la gauche a mis le pays depuis 15 mois", a t-il affirmé. "L'UMP va avoir une réponse à proposer à François Hollande, qui à travers la loi Taubira, joue le jeu du Front National".
Jean-François Copé a notamment fustigé la politique fiscal du président de la République et de son gouvernement. "Je pense que notre pays a besoin de retrouvera liberté face à toutes ses chaines", a estimé le député-maire de Meaux. "Tout est fait pour empocher les gens qui réussissent d’aller vers le succès." "Il faut supprimer ces impôts qui étouffent les petites entreprises, il faut de la fermeté sur la sécurité et sur le communalisme [...] François Hollande a fait campagne en disant qu’il allait taxer les riches. En vérité, il fait payer les classes moyennes et les plus modestes", a-t-il conclu.