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Politique

"La police tue": Macron répond à Mélenchon et dit "ne pas accepter" qu'on "insulte" les forces de l'ordre

Jean-Luc Mélenchon a écrit dimanche sur Twitter que "la police tue", après la mort par balle d'une jeune passagère d'un véhicule à Paris, suite à un refus d'obtempérer du conducteur.

En déplacement dans le Tarn, sur le thème de la sécurité en zone rurale, Emmanuel Macron a profité de son allocution à Puycelsi ce jeudi après-midi pour répondre vertement à Jean-Luc Mélenchon, sans le nommer, à quelques jours du premier tour des législatives.

Le leader insoumis avait tweeté dimanche que "la police tu(ait)", au lendemain de la mort par balle d'une jeune passagère d'un véhicule, après un supposé refus d'obtempérer du conducteur dans le XVIIIe arrondissement de Paris.

"Nos gendarmes font preuve d'un professionnalisme, d'une exemplarité, d'une déontologie de chaque instant", a déclaré le président de la République Emmanuel Macron ce jeudi, répondant au député des Bouches-du-Rhône sans le citer nommément.

"Des choses que je ne peux pas accepter"

"Il y a des choses que de là où je suis je ne peux pas accepter, c'est qu'on insulte celles et ceux qui risquent leur vie pour protéger la nôtre", a-t-il déclaré. "Pour qu'une nation soit unie et que la République soit debout, nous devons absolument défendre nos gendarmes comme nos policiers."

Après s'être rendu à Gaillac ce jeudi matin pour rencontrer la brigade de gendarmerie nationale, Emmanuel Macron était ce jeudi après-midi à Puycelsi, pour rencontrer les quelque 500 habitants de la commune du Sud-Ouest et échanger "sur le déploiement de trois de ces nouvelles brigades dans le département ainsi que sur les actions menées en matière de sécurité de proximité, notamment les violences intra-familiales, la lutte contre les stupéfiants, et l'action au profit des viticulteurs en présence des élus, associations et acteurs du monde viticole".

Sur France Inter mardi, Jean-Luc Mélenchon a déclaré assumer "évidemment" ses propos. "Je dis que ce n'est pas normal qu'on tue quelqu'un parce qu'il refuse d'obtempérer ; il y a la loi, des punitions, des amendes mais pas la peine de mort", avait-il ajouté.

C.M. avec AFP