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Politique

Juppé prête serment à l'Elysée pour le Conseil constitutionnel

L'ancien maire de Bordeaux arrive à l'Elysée, où il a prêté serment pour marquer son entrée au Conseil constitutionnel, ce 11 mars

L'ancien maire de Bordeaux arrive à l'Elysée, où il a prêté serment pour marquer son entrée au Conseil constitutionnel, ce 11 mars - Bertrand GUAY / AFP

Le 13 février dernier, Alain Juppé avait été désigné par Richard Ferrand pour succéder à Lionel Jospin au Conseil constitutionnel. L'ancien maire de Bordeaux avait alors démissionné de son poste. Ce lundi, il a prêté serment devant le président de la République pour marquer son entrée en fonction.

C'est fait. Alain Juppé, ancien maire de Bordeaux, a prêté serment devant Emmanuel Macron à l'Elysée, ce lundi, pour marquer son entrer au Conseil constitutionnel. Les ex-sénateurs Jacques Mézard et François Pillet l'ont également fait. 

La cérémonie s'est déroulée en présence d'une trentaine d'invités, dont le président du Conseil, Laurent Fabius, l'ancien président Nicolas Sarkozy et le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand. 

Départ de Lionel Jospin 

Le 13 février dernier, ce denier avait nommé Alain Juppé, 73 ans, ancien Premier ministre de Jacques Chirac de 1995 à 1997 pour succéder à Lionel Jospin, qui lui avait, quant à lui, succédé à Matignon. L'ancien maire de Bordeaux avait alors démissionné de son poste. Il y a été remplacé par Nicolas Florian (LR). 

Jacques Mézard, 71 ans, ancien ministre de la Cohésion des Territoires, a également prêté serment, six mois après avoir été écarté du gouvernement. Enfin, l'ex-sénateur du Cher François Pillet (DVD), 68 ans, a été désigné par le président du Sénat, Gérard Larcher, pour intégrer l'institution. 

Outre Laurent Fabius, qui le préside, et ses trois nouveaux membres, le Conseil Constitutionnel comprend l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing, Claire Bazy-Malaurie, Nicole Maestracci, Michel Pinault, Corinne Luquiens et Dominique Lottin, tous nommés pour neuf ans. Le Conseil se renouvelle par tiers tous les trois ans. Il siège au Palais Royal, à Paris. 

Dès mardi, les "Sages" se pencheront sur la question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un jeune Guinéen qui assure être mineur. Ils devront se prononcer sur la conformité à la Constitution des tests osseux, utilisés pour déterminer l'âge des jeunes étrangers isolés. 

Clémentine Piriou avec AFP