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"J'invite tout le monde": Marine Tondelier appelle à une "réunion" du NFP jeudi

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Invitée de "Face à BFM" ce lundi, la secrétaire nationale des Écologistes appelle au rassemblement du Nouveau front populaire ce jeudi jeudi 4 septembre pour "préparer la suite"

Marine Tondelier appelle à "une coopération" qui déjouerait les sondages comme l'a fait le NFP après la dissolution de l'été 2024. Contrairement à Olivier Faure, qui exclut les insoumis de son projet de gouvernement, la dirigeante écologiste réitère sur BFMTV ce lundi 1er septembre son souhait un retour du Nouveau Front populaire dans son intégralité.

"Si on a fait tout ça avec le Nouveau Front populaire, c'est parce qu'on ne voulait pas de l'extrême droite à Matignon", se remémore Marine Tondelier. "Ce qu'on a été capables de faire l'année dernière parce qu'on pensait que l'extrême droite pouvait arriver à Matignon, pourquoi n'en serait-on pas capables maintenant?", s'intérroge-t-elle.

Elle estime également que la gauche doit se rassembler "pour empêcher l'extrême droite d'arriver à l'Élysée ou à Matignon, mais aussi pour remplacer le macronisme qui a tant fait souffrir les Français et creusé les inégalités comme jamais".

"Chaque jour qui nous sépare de la bascule fasciste, je veux le consacrer à trouver des solutions pour être une alternative crédible", martèle Marine Tondelier, qui "donne rendez-vous à toutes ces personnes, politiques ou de la société civile (...) jeudi: il faut qu'on se retrouve, qu'on se mette dans une pièce et qu'on prépare la suite."

"J'invite tout le monde"

"Et on va poser tous les scénarios, la dissolution, une nomination de quelqu'un de gauche (à Matignon) ou pas à gauche du tout, une destitution" d'Emmanuel Macron..., ajoute l'élue.

"J'invite tout le monde", ajoute-t-elle, assurant que le NFP "n'est pas mort".

Face à la montée de l'extrême droite, "il n'y a pas d'excuse et pas d'alibi" pour tous les élus de la gauche, martèle Marine Tondelier, qui conclut: "si on n'est pas capables de faire ça, on ne sert à rien." De son côté, le patron du PS, Olivier Faure, a réaffirmé sur BFMTV qu'il ne pourrait pas gouverner avec les Insoumis s'il succède à François Bayrou à Matignon.

"Marine Tondelier elle dit ça et juste avant Olivier Faure il dit 'pas question avec les Insoumis'. Moi, je ne vais pas à une réunion pour que la moitié des gens me dise 'vous n'êtes pas invité", répond sur BFMTV l'Insoumis Manuel Bompard, qui ajoute ne pas avoir "l'intention d'aller dans une réunion dans laquelle je ne suis pas le bienvenu". "Qu'ils s'accordent entre-eux", conclut-il.

Lucie Valais Journaliste BFMTV