"J'ai honte, je vais me soigner", dit Jean-Vincent Placé

Il devra comparaître le 11 juillet devant le tribunal pour violences, injures à caractère racial et outrage à agent. L'ancien secrétaire d'Etat Jean-Vincent Placé, dont la soirée arrosée du 5 avril dernier s'est achevée en garde à vue, a choisi Paris Match ce mercredi pour battre sa coulpe.
"Je mesure bien la honte et l’indignité d’avoir été en état d’ébriété, d’avoir eu un comportement déplacé et inconvenant. J’en paierai les conséquences. Je le dois à ma famille auprès de laquelle je m'excuse aussi", affirme l'ex écologiste.

"Solder le temps d'avant"
Jean-Vincent Placé, conteste cependant une partie des faits qui lui sont reprochés, notamment les insultes lancées à une jeune femme et les injures racistes à l'encontre d'un videur du bar La Piscine:
"Une chose est de boire trop, une autre d’être pris pour un pervers et un raciste. Je n’ai jamais insulté cette jeune femme. Elle l’a confirmé lors de la confrontation. Je n’ai jamais proféré d’insultes racistes. Encore moins avec ce videur qui se fait appeler Vladimir et se prétend serbe. Lui m’a mis une gifle, mes lunettes sont tombées, elles se sont cassées en deux. L’outrage aux policiers est à replacer dans ce contexte d’énervement", se défend l'ancien sénateur.
L'ex président de l'UDE affirme vouloir "solder le temps d'avant, présenter (ses) excuses et arrêter de boire" et se dit malade.
"J’ai réalisé que, dans les derniers mois, j’avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l’alcoolisme. J’assume le mot. C’est une maladie, l’alcoolisme", plaide Jean-Vincent Placé.