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"Impossible n'est pas français": le slogan et l'affiche de campagne d'Éric Zemmour dévoilés

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INFO BFMTV - Le polémiste, désormais candidat à l'élection présidentielle, doit tenir son premier meeting politique ce dimanche au parc des Expos à Villepinte.

À deux jours de son premier meeting politique, Éric Zemmour a une affiche et même un slogan de campagne pour l'élection présidentielle de 2022, a appris BFMTV. Celui-ci s'intitule "Impossible n'est pas français" et s'accompagne d'une photo du désormais candidat.

Éric Zemmour veut, pour son premier meeting dimanche à Villepinte (Seine-Saint-Denis), "mobiliser" avec ce slogan ses partisans pour en faire une démonstration de force après une entrée dans la campagne présidentielle houleuse, décriée par toute la classe politique.

"C'est absolument dingue l'engouement, (...) On attend beaucoup de monde", s'enthousiasme auprès de nos confrères de l'AFP Antoine Diers, le porte-parole des Amis d'Eric Zemmour.

Une manifestation pour "faire taire" le candidat

Pour ce "meeting de mobilisation", le directeur des événements du nouveau candidat, Olivier Ubéda, assure avoir recensé 19.000 inscrits, pour lesquels il a fallu changer de lieu, du Zenith au Parc des expositions de Villepinte. Il s'agissait aussi de ne pas mettre en "danger" le public au regard des manifestations prévues, que Olivier Ubéda anticipe "violentes".

"S'il y a des milices d'extrême gauche qui veulent commettre des exactions et mettre le bazar, le souci, ce sont elles, pas nous", lâche Samuel Lafont, responsable de la communication numérique.

Une cinquantaine d'organisations syndicales, de partis et d'associations ont appelé à manifester dimanche à Paris pour "faire taire" le candidat d'extrême droite, sur le parcours initialement prévu, de Barbès à la Villette, où se trouve le Zénith.

De source policière, la manifestation et le meeting au Parc des expositions sont considérés "à risque". La police attend quelques milliers de personnes à Paris et une centaine de militants de l'ultra-gauche à Villepinte où elle craint des affrontements.

Benjamin Duhamel et Hugues Garnier avec AFP