Hortefeux : « Jean-François Copé est un ami, François Fillon n’est pas un ennemi »

Brice Hortefeux, sur BFMTV - -
Proche de l’ancien président de la République, Brice Hortefeux est aussi à la tête et à l'origine de l’Association des amis de Nicolas Sarkozy, qu’il a participé à créer. Interrogé par Christophe Jakubyszyn sur RMC et sur BFMTV, il est revenu sur son rôle à l’approche de l’élection du futur président de l’UMP. « Nous avons un choix important à faire à l’UMP, a expliqué l’ancien ministre de l’Intérieur, mais dans cette association nous n’annoncerons pas notre préférence pour le futur président » du parti. Pas de positionnement officiel, donc, mais sans doute une préférence: « Je dis simplement que Jean-François Copé est un ami, François Fillon n’est pas un ennemi ».
Point essentiel, toutefois, l’unité. « Sarkozy est le ciment de l’unité, il ne faut pas que cette unité soit remise en cause. Cette association des amis de Sarkozy a été créée avec une volonté de témoigner notre amitié, notre reconnaissance, notre affection », a expliqué Brice Hortefeux, précisant toutefois qu’il n’avait « pas besoin de [notre] soutien ». Revenant sur le moral de l’ancien président de la République, il a affirmé qu’il allait « bien : il est en pleine forme, il ne se préoccupe pas de la vie politique quotidienne ».
« Il y aura en 2013 moins de policiers qu’en 2012 »
Ancien ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux s’est refusé à polémiquer avec son successeur, Manuel Valls, concernant les incidents d’Amiens : « Il ne faut pas toujours rechercher la polémique et l’opposition. Il n’est pas question de faire porter la responsabilité de ce qu’il s’est passé à qui que ce soit », a-t-il affirmé, tout en taclant Manuel Valls sur ses promesses : « Malgré les effets d’annonce, il y aura en 2013 moins de policiers qu’en 2012. Nous avions décidé qu’un effort devait être fait en matière de dépense publique avec 1 800 postes en moins en 2013, a-t-il calculé. Manuel Valls promet 500 policiers de plus, il y a donc un solde négatif de 1 300. »
Suite aux événements d’Amiens, Manuel Valls a en effet promis l’embauche de 500 policiers et gendarmes supplémentaires chaque année à partir de 2013.