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"Heureusement qu'il y avait une belle République pour accueillir des Bardella!": quand Hamon attaque le RN 

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Alors que les 11 candidats débattaient sur la question de l'immigration en Europe ce jeudi soir, Jordan Bardella a plaidé pour la fermeture des frontières extérieures de l'Union européenne afin de mettre un terme aux migrations.

"Heureusement qu'il y avait une belle République pour accueillir des Bardella et des Lopez!" Ce jeudi soir, à l'occasion de l'ultime débat organisé sur notre antenne, la tête de liste de Génération.s, Benoît Hamon, n'a pas hésité à rappeler à son adversaire du Rassemblement national, Jordan Bardella, aux fortes positions anti-immigrations, ses origines italiennes. 

"Le véritable humanisme, c'est la fermeté"

Alors que les 11 candidats débattaient sur la question de l'immigration en Europe, Jordan Bardella a plaidé pour la fermeture des frontières extérieures de l'Union européenne afin de mettre un terme aux migrations. "La dictature de l'émotion par la gauche, j'en ai ras-le-bol". "Il faut réserver les moyens de l'État aux Français", a-t-il déclaré.

"Le véritable humanisme, c'est la fermeté", a-t-il poursuivi. "Il faut dire aux migrants: "ne venez pas chez nous, nous n'avons plus rien à vous offrir. Nous ne scolariserons pas vos enfants, nous ne vous régulariserons pas. Nous ne prendrons pas en charge vos dépenses de santé. Dans mon pays, la France, j'ai déjà des milliers et des milliers de pauvres."

Des applaudissements dans le public

"Heureusement qu'il y avait une belle République pour accueillir des Bardella et de Lopez!", lui a rétorqué Benoît Hamon, faisant référence aux origines italiennes du candidat et provoquant une salve d'applaudissements dans le public. Et d'ajouter: "Heureusement qu'elle a accueilli nos parents et nos grands-parents venus de loin!"

Peu avant, la tête de liste de Génération.s avait appelé à "reconstituer la digue des humanistes: ceux qui n'ont pas peur d'enfants qui sont en train de mourir avec leurs parents en Méditerranée" pour lutter contre "la menace d'une internationale raciste face à laquelle on cède du terrain."

Cyrielle Cabot