"Hervé Gourdel est mort parce qu'il était Français", dénonce Hollande

François Hollande s'est exprimé depuis New York où il se trouve pour un sommet de l'ONU - BFMTV
François Hollande a condamné mercredi l'assassinat "lâche" et "cruel" de l'otage français Hervé Gourdel, tué par un groupe jihadiste affilié au groupe Etat islamique.
Le visage fermé, François Hollande a déploré "un crime odieux dont les auteurs devront être châtiés". "Ma détermination est totale et cette agression contribue à la renforcer", a affirmé le chef de l'Etat à New York, où il assistait à un sommet de l'ONU.
Un Conseil de défense jeudi à l'Elysée
"Nous continuerons à lutter contre Daesh". Les opérations militaires aériennes vont donc se poursuivre, a confirmé François Hollande. Le chef de l'Etat, qui s'est dit "préoccupé par la sécurité des Français", a appelé à "l'unité nationale". Il réunira par ailleurs dès jeudi un Conseil de défense à l'Elysée "pour à la fois fixer les buts que nous avons assignés à nos opérations militaires et renforcer encore la protection de mes compatriotes."
Plus tard, lors d'un discours officiel devant l'ONU, François Hollande a martelé sa détermination: la France "vit une épreuve" mais "ne cède jamais au chantage", a-t-il encore ajouté. Ensuite, lors d'une conférence de presse, le chef d'Etat français a indiqué que l'Algérie continuerait à mobiliser "toutes les forces possibles" pour retrouver les assassins d'Hervé Gourdel.
"Je suis entré à l'instant en contact avec le Premier ministre algérien (Abdelmalek Sellal) qui m'a confirmé qu'il continuerait à mobiliser toutes les forces possibles pour retrouver les assassins afin qu'il soient châtiés", a-t-il déclaré. François Hollande a également assuré qu'il souhaitait que soit retrouvée la dépouille de l'otage français, assassiné à l'âge de 55 ans.