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Grèce: "La réalité c'est que les Grecs passent à l'abattoir", assure Marine Le Pen

Marine Le Pen

Marine Le Pen - Capture d'écran BFMTV

"Cette crise a révélé le vrai visage de l'Union européenne et il est désastreux." Marine Le Pen a réagi violemment lundi après-midi à l'accord conclu entre la Grèce et l'Europe au terme de 17 heures de négociations. Pour la présidente du Front national, le Premier ministre grec Alexis Tsipras "s'est couché face au totalitarisme européen".

"M. Tsipras n'avait pas les épaules assez large (...) ou tout simplement pas assez de courage pour défendre les intérêts de son peuple", a attaqué l'eurodéputée.

Reprenant point par point l'accord conclu pour maintenir la Grèce dans la zone euro, Marine Le Pen a dénoncé "une véritable mise sous tutelle de leur économie, une vente à la découpe de leur pays", parlant de "catalogue de cruautés". "Dans ces conditions, on se moque que l'abattoir soit à Luxembourg ou à Athènes", a -t-elle estimé parlant du fond de privatisation grec. Pour conclure: "La réalité, c'est que les Grecs passent à l'abattoir".

"Ce troisième plan ne vise pas à aider les Grecs, il vise à aider les banques, une nouvelle fois, et à maintenir, quoiqu'il en coûte, l'euro", juge la présidente du FN. Parlant d'euro "comme une catastrophe pour les pays qui ont fait ce choix".

Estimant que ce nouveau plan va être coûteux pour la France. "16 milliards d'euros d'endettement supplémentaire vont être sacrifiés sur l'autel du dieu euro", scande Marine Le Pen, assurant que le président français "a menti". "Je n'ai pas vu les intérêts français défendus par M. Hollande", se désole-t-elle.
J.C.