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Violences après la mort de Nahel: Véran déplore une attaque contre les "symboles de la République"

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Pour le porte-parole du gouvernement, ces réactions ne "visent pas à réparer ou à apporter de la justice", mais "à attaquer la République".

Invité de BFMTV-RMC, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran déplore les violences survenues ce mercredi soir, au surlendemain de la mort de Nahel, tué par un policier après un refus d'obtempérer dont les circonstances font débat, la version policière d'une légitime défense étant remise en cause par une vidéo relayée sur les réseaux sociaux.

"Ça a été une nuit violente dans beaucoup de villes de pays avec des symboles de la République qui ont été attaqués, parfois d'ailleurs de manière organisée, presque coordonnée", introduit l'ex-ministre de la Santé.

"Ce n'est pas la République qui est en garde à vue"

Avant de déplorer les conséquences de cette situation: "Ce matin, des enfants ne pourront pas aller à l'école parce qu'une école a brûlé. Il y a des familles qui ne pourront pas se rendre dans leur mairie pour chercher de l'aide ou des papiers [...] Il y a des enfants qui n'iront pas en centre de loisirs".

Relevant ensuite que "plusieurs commissariats" ont également "été pris pour cible", Olivier Véran juge que "les premiers pénalisés par cela, ce sont les Français." Pour lui, les "réactions de cette nuit" ne "visent pas à réparer ou à apporter de la justice", mais "à attaquer la République".

Or, "ce n'est pas la République qui est en garde à vue, ce n'est pas la République qui a tué ce jeune homme, ce n'est pas non plus la police de la République qui est responsable de cela"; poursuit l'Isérois, ajoutant: "C'est un homme qui doit être jugé si la justice l'estime nécessaire". Ce dernier, auteur du tir, est toujours en garde à vue.

Baptiste Farge