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Gouvernement

Vallaud-Belkacem regrette de ne pas avoir sa marionnette aux Guignols comme "Baby Macron"

Najat Vallaud-Belkacem à la sortie de l'Elysée après le conseil des ministres, le 20 août 2014.

Najat Vallaud-Belkacem à la sortie de l'Elysée après le conseil des ministres, le 20 août 2014. - Patrick Kovarik - AFP

La ministre Najat Vallaud-Belkacem a réagi dans L'Opinion à la marionnette d'Emmanuel Macron dans "Les Guignols de l'info" de Canal+. Et a constaté qu'elle-même n'y est pas représentée.

Avoir sa marionnette aux Guignols de l'info, est-ce vraiment une bonne chose? Najat Vallaud-Belkacem semble en tout cas avoir réfléchi à la question. La ministre de l'Education a remarqué que les créateurs de l'émission ne désiraient pas en faire une marionnette, alors que son collègue du gouvernement, Emmanuel Macron, avait déjà la sienne. Signe d'un manque de popularité?

Dans L'Opinion du 17 décembre, elle souligne cette absence et commente: "Moi je suis fade. On ne m'imite pas". Puis, après un petit silence, la ministre se reprend, comme réalisant que Les Guignols n'affichent pas toujours les politiques sous leur meilleur profil: "Dieu me préserve d'avoir un jour une marionnette!"

"Baby Macron" élevé par Hollande et Gattaz

Depuis son arrivée à Bercy, Emmanuel Macron fait l'objet de moqueries quotidiennes de la part de l'émission satirique de Canal +. Il y est représenté en "Baby Macron", élevé par ses deux pères: l'un est de gauche, il s'agit de François Hollande. L'autre, de droite, est le président du Medef, Pierre Gattaz.

"Dimanche, je suis tombé par hasard sur sa marionnette. Ils l'ont représenté en bébé", commente Najat Vallaud-Belkacem en souriant. L'élue lyonnaise se souvient aussi que Cécile Duflot, elle, "n'aimait pas sa marionnette" qui la représente "en gamine"."Elle nous le disait. Mais lui, c'est un bébé", sourit-elle encore.

Derrière la satire, les sondages

Et si la marionnette du ministre de l'Economie et des Finances n'est pas tout à fait avantageuse, cela n'empêche pas Emmanuel Macron de faire son chemin au gouvernement, et de voir sa popularité grimper en flèche. Ce qui n'a pas échappé à sa collègue. "Emmanuel Macron a une forme d'économie positive", constate-t-elle.

Le ministre a d'ailleurs gagné 12 points dans le dernier baromètre Ipsos, rappelle L'Opinion. De quoi contrarier Najat Vallaud-Belkacem, habituée à être la bonne élève du gouvernement en matière d'études d'opinion? La ministre affiche 38% d'opinions favorables dans le sondage Opinion Way du 10 décembre dernier. Emmanuel Macron, lui, pointe désormais à 39%. 

A. K.