Sous Hollande, l’Afrique espère la fin de la "Françafrique"

Sous Nicolas Sarkozy, la politique africaine rimait avec réseaux parallèles. Des réseaux discrètement préservés, entretenus par l’avocat Robert Bourgi, et sous le contrôle acéré de de Claude Guéant.
Désormais, avec l’élection de François Hollande à la tête de la France, certains Africains veulent rompre avec cette diplomatie opaque.
Ils souhaiteraient établir un équilibre dans les relations entre la France et ses ex-colonies. Un équilibre pourtant difficile car la France a toujours tenté de privilégier les intérêts africains de grands groupes français tels que Total, Bolloré ou Aréva.
Tout comme Nicolas Sarkozy au début de son mandat, François Hollande a lui aussi promis de rompre avec la traditionnelle "Françafrique".