RER B : Cuvillier comprend "le climat d'exaspération"

Après les graves perturbations qui ont paralysé mercredi le RER B et touché 50.000 personnes, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a condamné les agressions de conducteurs.

"Il est trop tôt pour savoir si l'origine de cette panne est due à un manque de modernisation et d'entretien de l'ensemble du réseau", a expliqué, jeudi, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier. Il s'exprimait au lendemain d'une panne qui a provoqué la pagaille dans le RER B et la paralysie d'une partie du réseau et de 50.000 usagers.

Depuis, des voix s'élèvent parmi les syndicats et les usagers pour condamner la vétusté du réseau et la récurrence des incidents et retards.

Le ministre a également condamné l'agression des deux conducteurs, blessés l'un par un coup de poing, l'autre par des jets de pierres, concédant comprendre "le climat d'exaspération très vive".

"C'est une question que je pose à l'établissement public ferroviaire", a ensuite soulevé le ministre : "faut-il bloquer, sur un tronçon, l'ensemble du trafic, au risque d'avoir des comportements tels que ceux que nous avons enregistrés hier soir".